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Les Bleus pensent déjà à la finale de la Coupe Davis

Le Grand stade de Lille.[Philippe Huguen / AFP]

"Une finale contre la Suisse ? Pour nous, c’est comme un France-Brésil en finale de la Coupe du monde de football". Julien Benneteau s’est chargé de planter le décor de la finale de la Coupe Davis (21-23 novembre) disputée, qui plus est, au Stade Pierre-Mauroy de Lille.

 

Et l’habituel antre du Losc, en configuration «Arena sport», sera plein comme un œuf avec 27 000 spectateurs pour pousser les hommes d’Arnaud Clément, en quête d’un dixième saladier d’argent. Mais si le lieu est apparu comme une évidence, le choix de la surface a en ­revanche nécessité une plus longue réflexion.

Au terme de plusieurs jours d’hésitation, le staff tricolore a finalement opté pour la terre battue pour défier la Suisse de Roger Federer et Stanislas Wawrinka, actuellement deux des quatre meilleurs joueurs du monde. Sûrement parce qu’en demi-finale à Roland-Garros, face à la République tchèque double ­tenante du titre, elle a plutôt bien réussi aux Bleus. Mais en finale, c’est souvent une autre histoire.

Les Français ont en effet vu le Saladier d’argent leur passer sous le nez lors des trois dernières finales jouées sur ocre dans l’Hexagone (1982, 1999, 2002). La malédiction va-t-elle se perpétuer pour Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils ou encore Richard Gasquet, ­diminués et discrets sur le circuit depuis plusieurs semaines avant le BNP Paribas Masters à Bercy ?

Pour Federer en tout cas, remporter la Coupe Davis "serait plus fort pour nous que pour les Français car nous, on ne l’a jamais gagnée". Pas certain que les Bleus partagent son avis. Une chose est sûre, la terre devrait trembler dans le nord de la France tout au long de ce week-end de novembre.

 

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