En remportant lundi l'US Open, Marin Cilic a décroché son premier tournoi majeur. Mais le Croate revient surtout de loin, lui qui il y a un an était encore suspendu.
Il y a un an, il était devant sa télévision, aujourd’hui, il est vainqueur de l’US Open. Marin Cilic qui a remporté lundi soir face à Kei Nishikori (6-3, 6-3, 6-3) le tournoi du Grand Chelem de Flushing Meadows revient de très loin. Il avait en effet été condamné à neuf mois de suspension - la peine a été réduite à quatre mois par le TAS - pour un contrôle positif à la nicéthamide, un stimulant cardiovasculaire.
Une absence sur les courts qui lui servira à analyser le jeu de certains adverses comme Nadal ou Wawrinka avec la ferme envie de revenir plus fort. «Quand je suis revenu sur le circuit, j’ai effacé tout le négatif et je n’ai gardé que le positif, cela m’a rendu plus fort, plus concentré sur mes objectifs», a détaillé le Croate coaché par Goran Ivanisevic.
Il va devoir confirmé ?
Un mal pour un bien au final car à bientôt 26 ans, le voici passer de l’ombre à la lumière. Ce grand joueur (1m98) porté sur l’offensive s’appuie sur un service terrible. Dorénavant remis sur le droit chemin, Cilic va devoir confirmer. Ce qui sera sûrement le plus difficile.
Avant lui, Del Potro (US Open en 2009) et Wawrinka (Open d’Australie en janvier) ont réussi à mettre fin à l’hégémonie du Big Four (Djokovic, Nadal, Federer, Murray) sans confirmer derrière. A lui de ne pas reproduire la même trajectoire.