Parallèlement à sa quotidienne sur iTélé, Laurence Ferrari est aux commandes de «Punchline» sur C8, une émission hebdomadaire qui décrypte le discours des responsables politiques.
A point nommé pour la présidentielle. Après avoir invité Jean-Luc Mélenchon et Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé est attendu ce dimanche 9 octobre. Avec, pour la journaliste, le souci de s’adresser à la jeunesse.
Comment cette émission politique se démarque-t-elle des autres ?
On croit beaucoup au décryptage par le reportage. D’autre part, nous tentons de nous adresser aux jeunes qui possèdent un réel intérêt pour la politique, mais ne se reconnaissent pas dans le paysage actuel. Enfin, dans l’interview, nous nous appuyons sur les déclarations passées de nos invités pour mieux comprendre l’évolution de leurs idées et de leurs opinions.
On critique les médias et leur goût des petites phrases…
Nous, c’est tout l’inverse que l’on vise. Une «punchline» est une phrase forte. On s’intéresse à celles qui marquent, et celles qui vont rester dans l’opinion publique. On essaye de faire la différence entre le buzz et les lignes fortes de la campagne.
«Punchline» est une émission neuve. A-t-elle trouvé son public ?
L’objectif était avant tout qualitatif et, s’il reste des ajustements, nous sommes satisfaits sur le fond. C’est la première fois que la chaîne propose de la politique, et le dimanche midi est un carrefour d’audience compliqué. Mais nous allons nous installer portés par le crescendo de la campagne.
Si vous aviez une «punchline», quelle serait-elle ?
Je dirais «droit au but». Il faut que l’on parle de manière directe aux gens et s’appuyer sur les faits.
Punchline, C8, tous les dimanches, 12h05.