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Whaller, le réseau privatisé

Whaller est une plateforme web sur laquelle les internautes peuvent créer et animer leurs propres réseaux sociaux. [© Whaller]

Facebook, Twitter, Google+, Instagram, Pinterest… En quelques années, les réseaux sociaux sont devenus omniprésents dans nos vies. En France, ils ont converti près de 32 millions d’adeptes. Selon une étude Médiamétrie, près de deux tiers d’entre eux se connectent au moins une fois par jour.

Mais certains sont encore réticents, voire regrettent leur inscription. Beaucoup d’entre eux évoquent des craintes concernant l’utilisation de leurs données personnelles par les entreprises et n’ont pas ou plus envie de s’exposer. Pour eux, comme pour les autres, il y a Whaller.

 

Qu’est-ce que c’est ?

Whaller n’est pas un réseau social en tant que tel. C’est une plateforme web sur laquelle les internautes peuvent créer et animer leurs propres réseaux sociaux.

Contrairement à Facebook ou Twitter, qui ne proposent qu’un seul type de relations entre utilisateurs, Whaller permet, comme dans la vie réelle, de cloisonner ses communications selon qu’elles concernent les amis, la famille ou encore les collègues.

Représentés sous formes de «sphères», les différents réseaux sont privés et étanches les uns par rapport aux autres. Un message échangé dans une sphère n’apparaît par exemple jamais dans les autres. Et pour le voir, il faut obligatoirement être membre de cette sphère.

 

Quoi de plus que les autres ?

Le caractère «privé» est la principale différence de Whaller avec les autres réseaux sociaux. Une caractéristique qui supprime le côté «voyeur potentiel» présent chez les concurrents. Mais ce n’est pas tout. Le site accorde énormément d’importance à la protection des données personnelles. C’est pourquoi il s’engage à ne pas les exploiter à des fins commerciales (reventes de données comme Facebook).

De plus, ces données ne sont pas conservées par Whaller. Si l’internaute les supprime, elles n’existent plus, tout simplement.

Enfin, Whaller est garanti sans publicité. Une caractéristique qui répond à un désir des utilisateurs de réseaux sociaux qui, si on en croit une étude IFOP réalisée cet été, sont 83 % à vouloir moins de pub.

 

A qui Whaller s’adresse-t-il ?

Du père de famille qui veut protéger ses enfants à la multinationale qui souhaite créer une communauté avec ses employés, en passant par la petite association… Les utilisateurs potentiels sont multiples. Les réfractaires aux réseaux sociaux sont avisés et aussi les déçus qui y ont goûté avant de changer d’avis à cause des craintes concernant l’utilisation abusive de leurs données.

 

Combien est-ce que ça coûte ?

Whaller est gratuit pour les particuliers et pour les petites et moyennes associations.

Pour les entreprises, il propose deux offres selon les profils. L’offre «équipe», à partir de 1 euro par mois et par membre, est destinée aux groupes de moins de quinze personnes. Pour les entreprises de taille plus importante, l’offre «premium» est disponible à partir de 2 euros. Le prix peut ensuite évoluer selon les options désirées. Un Whappstore est à disposition pour acheter des applications.

www.whaller.com

 

Trois questions à Thomas Fauré, fondateur et PDG de Whaller

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