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Vidéo : le cerveau d'un homme contrôlé par un autre

[Capture d'écran / YouTube]

Activer un cerveau humain à distance avec…un deuxième cerveau d’homme. Ce n’est ni un canular, ni un extrait de scénario de film de science-fiction, mais bien le résultat d’une expérience effrayante menée récemment par des chercheurs de Seattle qui ont mis au point la première forme de télépathie opérationnelle.

 

Une équipe de scientifiques américano-brésilienne avait réussi en mars dernier la prouesse de faire communiquer deux rats distants de plusieurs kilomètres. Cette fois-ci, des chercheurs de Seattle viennent de reproduire le même type d’expérience mais sur des êtres humains. Une première dans l’histoire de la science qui risque de faire date.

Pour les besoins de l’expérience, deux membres de l’équipe de scientifiques de Seattle ont été priés de jouer les cobayes. L’un était coiffé d’un bonnet pourvu d’électrodes permettant d’enregistrer les ondes émises par son cerveau. L’autre portait un bonnet de bain au-dessus duquel était maintenue une antenne émettrice d’ondes électromagnétiques.

Assis devant un jeu vidéo consistant à viser une cible en appuyant sur la barre espace d’un clavier d’ordinateur, le premier homme a été tâché d’imaginer le geste qu’il exécuterait avec la main s’il était réellement en train de jouer au jeu virtuel.

Le deuxième cobaye, installé derrière le même jeu vidéo, avait lui sa main droite positionnée au-dessus de la barre d’espace.

Et aussi étonnant que cela puisse paraître, une fois que les ondes produites par le cerveau du premier homme ont pu être détectées par un ordinateur, le deuxième scientifique a quasi instantanément appuyé, de façon involontaire, sur la barre d’espace et déclenché le tir.

"L'électroencéphalogramme permet de détecter l'activité cérébrale correspondant à l'action imaginée. Le signal est ensuite transmis par Internet à un autre ordinateur. Celui-ci pilote l'antenne de stimulation magnétique transcrânienne qui va stimuler le cortex moteur et lui faire bouger la main", résume au Figaro François Cabestaing, professeur à l’université Lille-I.

Si l’idée de voir son cerveau contrôler par un autre homme peut légitimement effrayer, les scientifiques américains ont tenu à rassurer sceptiques et méfiants. "Il n'y a absolument aucune possibilité d'utiliser notre système sur une personne qui ne serait pas consentante !", assurent-ils.

 

 

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