Aurait-t-on enfin trouvé l’arme absolue contre les ronflements ? Une récente étude britannique dirigée par le département ORL du Royal Devon and Exeter Hospital, vient de révéler que chanter peut réduire les problèmes de ronflements et atténue l’apnée du sommeil.
Cette méthode s’inspire d’un programme de vocalise mise au point dans les années 90 par une chanteuse Alise Ojey, qui en avait eu l’idée pour venir en aide à un ami souffrant de ronflements.
La méthode Alice Ojey
Son idée : adapter des exercices de chant pour muscler la gorge et renforcer le larynx, et ainsi diminuer les ronflements. Chanter 12 minutes par jour serait un bon moyen de fortifier les muscles de cette zone. Le chant éviterait ainsi tout relâchement, qui est la principale cause de ronflements et de l’apnée du sommeil.
L'étude des scientifiques du département ORL du Royal Devon and Exeter Hospital, a confirmé cette tendance. Les observations ont porté sur un groupe de 60 personnes souffrant d’apnée obstructive du sommeil et des personnes qui sont sujettes au ronflement.
Les patients ont été observés pendant trois mois, durant lesquels ils ont été soumis à des exercices de vocalise d’une durée quotidienne de 20 minutes. L’un d’eux consistait en la répétition des syllabes « oung-gah ».
Les résultats de l’étude scientifique révèlent une meilleure qualité de sommeil et une réduction des soucis d’apnée chez les personnes observées.
« Ce programme de vocalises quotidiennes améliore significativement la fréquence et la sévérité des ronflements, mais aussi, la qualité globale du sommeil », a déclaré Malcolm Hilton, auteur de l’étude.
En outre, cette méthode serait une alternative à la chirurgie. Mais il existe d’autres précautions simples à prendre, comme adopter une bonne hygiène de vie, en évitant les excès en tous genres (alcool, sédatifs).
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