Selon une étude américaine rendue publique ce mardi, un fumeur coûterait en moyenne 6.000 dollars (soit 4.600 euros) de plus qu’un employé non fumeur.
Selon l’étude, les coûts varient entre 2.200 et 7.730 euros, en fonction du poste et du secteur d’activité. Alors pourquoi de telles différences entre un fumeur et un non-fumeur ?
Les pauses cigarettes, en premier lieu, représentent un manque à gagner de 2.350 euros en moyenne par an et par fumeur. L'absentéisme est évalué à 395 euros et le présentéisme (l'employé est présent mais sa productivité est plus faible en raison de son addiction à la nicotine) à 353 euros.
Ensuite, le surcoût en terme de dépenses de santé représente 1.570 euros pour l’employeur.
Et même si l'employeur est gagnant avec les fumeurs au niveau des pensions de retraite (en mourant plus jeunes, ils coûtent 296 dollars de moins par an qu'un fumeur), l'ardoise s'élève au final à 5.816 dollars (4.445 euros) par an pour chaque accroc à la nicotine.
Certaines entreprises américaines ont déjà pris des mesures comme celle consistant à imposer aux fumeurs un supplément de cotisation pour leur assurance santé. D'autres refusent tout simplement de les engager ou licencient les employés qui n'ont pas arrêté de fumer après une période donnée.
Les fumeurs constituent actuellement près d'un cinquième de la population adulte américaine tandis que tabac serait responsable de 443.000 décès chaque année aux Etats-Unis.
En France, 73.000 personnes meurent chaque année du tabac.
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