Paris-Bombay en une heure, à travers un tube, c’est ce que propose la société ET3, à l’horizon 2040. Pour mettre au point ce transport du futur, elle compte sur une technologie déjà présente : la Maglev, ou suspension magnétique.
Déjà fonctionnelle au Japon, sur un train capable d’atteindre 581 km/h, elle repose sur des aimants supraconducteurs qui font léviter le véhicule. ET3 prévoit donc de construire des capsules d’1 m 50 de haut, pouvant contenir six personnes, et de les propulser de cette manière dans un tube totalement vidé de son air, pour éviter la moindre résistance. Cela permettrait de voyager à près de 6 500 km/h.
Un mode de transport rapide, mais pas forcément des plus pratiques puisqu’à cette vitesse, la trajectoire ne peut être que rectiligne, la moindre courbe ou bosse pouvant être fatale. Autre risque possible, une faille dans la capsule qui entraînerait la dépressurisation de l’habitacle.
Néanmoins, cette technique reste «sûre, silencieuse et écologique», selon Daryl Oster, le fondateur d’ET3. Confiant dans son projet, le chef d’entreprise assure que ces tubes coûteraient moins cher à construire et à entretenir qu’un réseau de voies ferrées. Il espère d’ailleurs commencer les premiers essais d’ici trois ans.
Il reste donc à trouver les 20 millions de dollars qui sont nécessaires à la fabrication d’un tube de 5 kilomètres… Et il faudra trouver également les personnes qui accepteront d’être ses cobayes.