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Ces établissements scolaires qui passent au high-tech

Une classe d'école primaire utilisant le TIB (Tableau blanc interactif) et Twitter [Photo d'illustration][PHILIPPE HUGUEN / AFP]

A l’école aussi, l’e-révolution aura lieu. Elle a d’ailleurs déjà commencé. La stratégie numérique globale, présentée jeudi matin par Vincent Peillon, a pour ambition de l'accélérer.

Alors que le plan d’informatisation est presque entièrement achevé, ce sont les méthodes d’apprentissage elles-mêmes qui sont maintenant la cible des nouvelles technologies. Souris optique, TBI, vidéoprojecteurs, les couloirs des établissements ne bruissent plus que de termes de technologie de pointe.

La plupart des collèges et lycées sont maintenant mis en réseau et disposent d'une connexion sécurisée pour un usage maîtrisé de l'internet, ainsi que d'une salle multimédia.

Le nouveau mot d’ordre est la conception de l'Environnement Numérique de Travail, ou ENT. Il s’agit d’un bureau virtuel, une sorte d’espace de travail collaboratif accessible aux parents, aux équipes pédagogiques et bien entendu aux élèves. Il permet par exemple de faciliter l’accès au cahier de texte ou aux emplois du temps. Il peut également s'avérer pratique pour les jeunes handicapés ou malades. 

On assiste parallèlement à la généralisation du tableau blanc interactif, ou TBI : la salle de classe devient ainsi un espace de travail partagé accessible à toute heure et en temps réel, via un ordinateur en réseau. Cet outil se substitue peu à peu au tableau traditionnel à craie, et permet à l'enseignant de faire défiler ses cours, ses cartes, ou de diffuser une vidéo, comme un écran tactile géant, visible simultanément par tous les élèves.

Le primaire n’est pas en reste. Les innovations s’y multiplient : ainsi, on commence à associer des séances de visioconférence avec une école étrangère à des travaux de groupes en autonomie utilisant un album multimédia et des baladeurs MP3. C’est l’e-twinning, où le travail collaboratif dépasse les frontières.

La majorité des enseignants a aujourd’hui pris en compte le fait que l'entrée dans l'ère du numérique et des réseaux induit des modifications profondes dans l'enseignement qu’ils dispensent, dans les apprentissages comme dans les rapports entre pairs et avec les élèves. Le rôle de l'enseignant s'en trouve progressivement transformé : travail interactif, travail sur projet, travail en équipe modifient la relation aux élèves et à la classe. Au delà de la transmission des connaissances, c'est la fonction de guide, de médiation et de référence dans la construction des apprentissages de l'élève qui se voit renforcée.

Vincent Peillon veut une stratégie numérique globale pour l'école

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