C'est une étude menée par l'agence britannique de sécurité sanitaire et alimentaire, la FSA, qui l'atteste : les chats sont les vecteurs privilégiés de la toxoplasma, un parasite virulent dont les effets les plus redoutables peuvent être la démence, la schizophrénie, mais aussi la cessité ou les fausses couches.
Les amis des chats, l'un des animaux domestiques les plus appréciés, n'apprécieront pas la nouvelle. Mais c'est un fait : l'organisme du félin est privilégié car c'est l'un des seuls dans lequel la toxoplasma peut se reproduire en toute sérenité.
Selon les experts, seulement 1% des 8 millions des chats britanniques seraient porteurs du virus, soit 80.000 félins. On estime cependant que 350.000 personnes seraient contaminées chaque jour en Grande-Bretagne, soit par un contact direct avec un chat, soit par un contact avec des aliments ou de la litière contaminée.
80% de ces 350.000 infections annuelles ne déboucheraient sur aucun symptome. Mais 20% d'entre elles - soit 70.000 personnes par an - donneraient lieu à de graves maladies outre-Manche.
Les experts s'attendent à une prolifération des parasites avec l'hiver doux et l'été humide qui ont été constatés cette année au Royaume-Uni