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Supercoupe d'Espagne: l'Atletico en quête de vengeance face au Real

Les joueurs du Real Madrid, dont Cristiano Ronaldo (d), le 18 août 2014 à l'entraînement [Gérard Julien / AFP] Les joueurs du Real Madrid, dont Cristiano Ronaldo (d), le 18 août 2014 à l'entraînement [Gérard Julien / AFP]

L'Atletico Madrid, renversé par le Real (4-1 a.p.) en finale de la dernière Ligue des champions, peut effacer ce traumatisme en se vengeant de son grand voisin en match aller de la Supercoupe d'Espagne, mardi au stade Bernabeu (21h00 GMT).

A Lisbonne, le scénario de la finale de C1 s'était montré cruel pour l'"Atleti", qui menait 1-0 avant de concéder l'égalisation dans le temps additionnel et de s'effondrer en prolongation.

Trois mois plus tard, voilà que le champion d'Espagne en titre recroise la route du Real, tenant de la Coupe du Roi: les "Colchoneros" ont l'opportunité dès leur premier match officiel de la saison d'adoucir un peu l'amertume de leur ultime rencontre de 2013-2014.

"La Ligue des champions, c'est du passé et c'est le Real qui l'a emporté. Ce n'est pas une revanche, c'est l'opportunité de continuer à grandir et d'obtenir un titre", a assuré Gabi, capitaine de l'Atletico.

Ce titre, l'an dernier, avait échappé aux hommes de Diego Simeone, qui avaient fait deux fois jeu égal avec le FC Barcelone mais s'étaient inclinés en vertu d'un but marqué à l'extérieur par les Catalans (1-1, 0-0).

Mardi, puis vendredi lors du match retour au stade Vicente-Calderon, le club rojiblanco aura néanmoins fort à faire face à l'ogre merengue, qui a croqué le FC Séville la semaine dernière en Supercoupe d'Europe (2-0) grâce à un doublé de Cristiano Ronaldo.

- Le Real encore plus fort ? -

Et la star portugaise semble encore mieux entourée cette saison qu'elle ne l'était l'an passé, puisque la "Maison blanche" a déboursé plus de 100 millions d'euros cet été pour recruter trois des stars de la Coupe du monde au Brésil: le milieu offensif colombien James Rodriguez, le milieu allemand Toni Kroos et le gardien costaricien Keylor Navas.

Le Français Antoine Griezmann, recrue de l'Atletico Madrid lors de sa présentation officielle, le 31 juillet 2014 au stade Vicente Calderon [Javier Soriano / AFP]
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Le Français Antoine Griezmann, recrue de l'Atletico Madrid lors de sa présentation officielle, le 31 juillet 2014 au stade Vicente Calderon

"Je crois que nous avons une meilleure équipe que l'an dernier", a prévenu lundi l'entraîneur du Real, Carlo Ancelotti.

Comme pour lui donner raison, James comme Kroos se sont montrés prometteurs dès leur première rencontre officielle lors de la Supercoupe d'Europe à Cardiff. Quant à Navas, il va devoir attendre son heure, Ancelotti ayant choisi de reconduire Casillas dans la cage merengue mardi malgré ses piètres performance récentes en finale de C1 et au Mondial avec l'Espagne.

De son côté, l'Atletico a perdu à l'intersaison plusieurs de ses cadres comme Diego Costa, Filipe Luis et Thibaut Courtois (tous partis à Chelsea) mais la manne de son parcours en C1 semble avoir été investie intelligemment avec notamment l'arrivée du Croate Mario Mandzukic (Bayern Munich) ou du Français Antoine Griezmann (Real Sociedad).

"Avec 95 millions d'euros, nous avons recruté sept ou huit joueurs, alors qu'eux, avec 95 millions, ils en ont pris deux, donc il y a un peu de différence, non ?", a ironisé l'entraîneur "colchonero" Diego Simeone.

Maître de la motivation, ce dernier devrait continuer à insuffler sa hargne à l'Atletico, qui n'a encaissé qu'un seul but en sept matches de préparation.

"C'est une équipe qui a un peu changé et a recruté des joueurs importants mais je ne crois pas qu'elle va changer de style et de manière de jouer", a prévenu Ancelotti. "Comme cela a été le cas à chaque fois la saison passée, ce sera un match compliqué."

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