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Athlétisme: le manager des lancers en garde à vue

Echantillons de sang sur le point d'être analysés dans un laboratoire des Jeux d'hiver de Vancouver le 9 février 2010 à Richmond [Robyn Beck / AFP/Archives] Echantillons de sang sur le point d'être analysés dans un laboratoire des Jeux d'hiver de Vancouver le 9 février 2010 à Richmond [Robyn Beck / AFP/Archives]

Le manager national des lancers à la Fédération française d'athlétisme (FFA), Raphaël Piolanti, est en garde à vue à Metz, soupçonné d'être impliqué dans une affaire de dopage, a-t-on appris jeudi du parquet, qui confirme des informations du quotidien Le Républicain Lorrain.

Raphaël Piolanti a été placé en garde à vue mardi et elle a été prolongée de 24 heures mercredi. "Les probabilités qu'il ne soit pas mis en examen (jeudi) sont très faibles", a dit à l'AFP le procureur de la République adjoint de Metz Gilles Bourdier.

Agé de 46 ans, l'ancien champion de France du lancer de marteau et entraîneur de cette discipline à Amnéville (Moselle), est mis en cause "pour avoir contribué au dopage de plusieurs sportifs, deux ou trois, dont Quentin Bigot", champion d'Europe Juniors 2011 du marteau, contrôlé positif à un produit dopant fin juin lors des Championnats d'Europe d'athlétisme par équipes à Brunswick (Allemagne), a poursuivi le procureur adjoint.

Il est encore "difficile" de mesurer l'importance du rôle de Raphaël Piolanti dans cette affaire, a cependant précisé M. Bourdier.

Outre Bigot, deux autres lanceurs entraînés à Amnéville par Piolanti et deux autres sportifs de son entourage ont été entendus et perquisitionnés par les gendarmes ces derniers jours. Leurs auditions "tendent globablement à confirmer qu'il y a un problème autour de M. Piolanti", selon le procureur adjoint.

L'enquête a démarré après des révélations de Bigot, présenté à la commission de discipline de la FFA le 24 juillet après son contrôle positif, et qui devrait connaître sa sanction sportive dans quelques jours.

A base de testostérone, les produits dopants dont il est question étaient destinés à accroître la masse musculaire et à réduire la masse graisseuse, a rappelé le procureur adjoint.

"Un grand nombre de ces produits peuvent avoir un usage médical légal et il est possible de s'en procurer en doses réduites de façon légale", a-t-il précisé.

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