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Wimbledon: Djokovic veut "qu'un titre lance un nouveau départ"

Le Serbe Novak Djokovic après sa victoire en demi-finale du tournoi de Wimbledon remportée contre le Bulgar Grigor Dimitrov, le 4 juillet 2014 à Londres. [Facundo Arrizabalaga / POOL/AFP] Le Serbe Novak Djokovic après sa victoire en demi-finale du tournoi de Wimbledon remportée contre le Bulgar Grigor Dimitrov, le 4 juillet 2014 à Londres. [Facundo Arrizabalaga / POOL/AFP]

"Je veux qu'un titre lance un nouveau départ", prévient vendredi le Serbe Novak Djokovic, qualifié pour une nouvelle finale de Wimbledon dimanche après plusieurs déconvenues à ce niveau en Grand Chelem.

Q: Pourquoi vous êtes-vous encore dispersé après un bon départ?

R: "Pendant un match on passe par bien des émotions. Evidemment à un moment j'étais un peu frustré parce que j'ai permis à mon adversaire de revenir dans le match alors que j'avais un set et un break d'avance. Mes erreurs lui ont rendu espoir. J'ai identifié le problème mais contre Roger, je ne peux pas me permettre ça. Ils ont un jeu similaire donc c'était bien de ce point de vue-là. J'ai eu des matches compliqués et je vais essayer d'utiliser positivement cette expérience.".

Q: Avec tout votre vécu, vous êtes encore sujet aux sautes d'humeur, de concentration?

R: "Avec l'expérience, vous apprenez à gérer la pression dans ces moments mais vous cogitez aussi plus. Mais parfois quand vous êtes jeunes, vous ne faites pas attention, et vous jouez sans penser à tout ça. Je suis quelqu'un qui aime sur-analyser les choses. Je tiens ça de ma jeunesse, ça m'a amené là où j'en suis. Je me suis peut-être trop critiqué lors des derniers matches. Mentalement, la tension et les attentes augmentent quand on se rapproche du titre. Comme je suis un perfectionniste, parfois je me laisse emporter par mes émotions. Je veux qu'un titre lance un nouveau départ".

Q: Que dire de nouveau sur ce prochain "classique" entre vous et Federer?

R: "On se connaît bien, on a tellement joué l'un contre l'autre, mais une seule fois sur herbe. Il va falloir essayer de le battre sur sa surface et son court préféré, là où il a eu la plupart de ses victoires. C'est une tâche immense. Nos matches ont souvent duré. Moi je suis prêt physiquement et après avoir perdu trois finales sur quatre en Grand Chelem, je ne manquerai pas de motivation. Il y en a quelques unes que j'aurais dû gagner. La clé, c'est de ne pas le laisser dicter l'échange parce qu'il aime être agressif et finir au filet. Il faudra que je retourne bien et que je reste près de la ligne. Je respecte Roger et tout ce qu'il a réalisé dans sa carrière. Revenir en finale, c'est incroyable. Mais cela s'arrête en entrant sur le court. J'ai vu plusieurs de ses matches, il est à un très haut niveau. Jusqu'au quarts, il n'a pas eu de match compliqué. Avoir dominé pendant une décennie le tennis, ça l'aide pour l'approche d'une finale".

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