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Cavendish: "Le Tour ne s'arrête pas après le Yorkshire"

Le Britannique Mark Cavendish, lors du conférence de presse de l'équipe Omega Pharma, le 3 juillet 2014 à Leeds [Lionel Bonaventure / AFP] Le Britannique Mark Cavendish, lors du conférence de presse de l'équipe Omega Pharma, le 3 juillet 2014 à Leeds [Lionel Bonaventure / AFP]

"Le Tour de France ne s'arrête pas après le Yorkshire", a rappelé jeudi Mark Cavendish, le sprinteur aux 25 victoires sur la Grande Boucle, pour minimiser la pression qui l'entoure avant les premières étapes sur les terres d'origine de sa famille.

Q: Que signifierait pour vous le fait de porter le maillot jaune samedi soir à Harrogate, dans la ville natale de votre mère ?

R: "C'est incroyable que pour la deuxième fois de ma carrière (après Londres en 2007, ndlr) le Royaume-Uni accueille le Grand départ du Tour de France, la plus grande course cycliste du monde. Avoir les premiers jours dans le Yorkshire, une étape dans la ville de naissance de ma mère, c'est vraiment excitant. Il y a beaucoup d'attention médiatique parce que ma mère est originaire de Harrogate, j'y ai passé des étés, mes grands-parents habitent ici, mon oncle aussi... Bien sûr, j'aimerais y porter le maillot jaune, ce que je n'ai encore jamais réussi à faire mais le Tour est la course la plus dure au monde. Et le Tour de France, c'est 21 jours, ça ne s'arrête pas après le Yorkshire. On a une équipe très forte et il nous faudra être performant pendant trois semaines."

Q: Votre préparation a-t-elle changé ?

R: "J'ai la chance que l'équipe s'adapte bien à mon programme cette année. Elle m'a permis de bien me préparer et de remporter des victoires. L'équipe a gagné quatre étapes au Tour de Suisse (en juin), ça nous a donné de la confiance. Je me sens dans une très bonne forme."

Q: La concurrence dans les sprints s'annonce très vive avec Marcel Kittel et Andre Greipel. Est-elle la plus relevée que vous ayez connue ?

R: "Il y a une grande concurrence entre les sprinteurs mais aussi pour le classement général et le contre-la-montre. Le cyclisme a franchi un cap, c'est devenu un sport mondial. Chaque victoire ou défaite compte. Une victoire sur le Tour peut changer une saison ou une carrière. J'ai la chance d'avoir gagné 25 fois sur le Tour de France, la plus grande course du monde. Cette année encore, je vais courir le plus vite que je peux et gagner le plus d'étapes possible."

Propos recueillis en conférence de presse.

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