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Mondial : ça se complique pour Sakho

Le défenseur de l'équipe de France Mamadou Sakho fait un footing avec un membre de l'encadrement, le 28 juin 2014 à Ribeirao Preto  [Franck Fife / AFP] Le défenseur de l'équipe de France Mamadou Sakho fait un footing avec un membre de l'encadrement, le 28 juin 2014 à Ribeirao Preto [Franck Fife / AFP]

La participation du défenseur de l'équipe de France Mamadou Sakho, touché à une cuisse, est de plus en plus incertaine pour le 8e de finale du Mondial contre le Nigeria, lundi, le joueur s'étant entraîné à part samedi.

 

A 48 heures du grand rendez-vous de Brasilia, les signaux envoyés par l'arrière de Liverpool (24 ans, 22 sélections, 2 buts) n'augurent rien de bon pour la suite. L'encadrement avait entretenu un mince espoir vendredi, les résultats de l'Imagerie par Résonance Magnétique pratiquée sur ses ischio-jambiers ayant été jugés "rassurants".

Mais difficile d'imaginer Didier Deschamps aligner un joueur incapable de toucher un ballon et d'effectuer une séance collective à deux jours d'un tel événement, d'autant que Sakho traîne son élongation depuis plus d'une semaine (le 20 juin face à la Suisse).

Samedi lors de l’entraînement à huis clos au stade Santa Cruz de Ribeirao Preto, Sakho s'est contenté de faire des tours de terrain, sans jamais accélérer, et un travail d'étirements avec un préparateur physique. Ce qui n'est absolument pas une garantie pour lundi, bien au contraire.

L'ancien Parisien avait surpris tout son monde en étant présent dans le onze de départ contre l'Equateur (0-0) pour le dernier match du groupe E, mercredi, quatre jours seulement après avoir contracté sa blessure. Peut-être a-t-il repris trop tôt puisqu'il a tout de suite rechuté.

Pour ne rien arranger, le défenseur des Reds a dû sortir dès la 61e minute mercredi après avoir reçu un coup... sur la cuisse. Au total, ce sont les deux dernières rencontres des Bleus qu'il n'a pu mener à leur terme.

On voit mal désormais Deschamps refaire de nouveau la même erreur avec son vice-capitaine et le héros (doublé) du barrage retour face à l'Ukraine (3-0, le 19 novembre).

 

- Koscielny se tient prêt -

 

Il ne reste plus qu'une séance d'ici le 8e de finale et le délai paraît très court. Sans préjuger de l'issue de l'affrontement avec le Nigeria, il serait étonnant que le staff prenne un risque inconsidéré avec l'un des deux piliers de l'axe central avec Raphaël Varane, même si son autorité naturelle et son impact athlétique risquent de manquer à l'heure de défier les puissants Nigérians.

En cas de qualification pour les quarts de finale, Sakho aurait en effet largement le temps de se refaire une santé avant le prochain tour prévu le 4 juillet au Maracana de Rio de Janeiro.

La probabilité de voir de nouveau à l'oeuvre lundi Laurent Koscielny, qui serait associé à Raphaël Varane, n'est donc plus du tout à exclure et prend de plus en plus de consistance. Le défenseur d'Arsenal a d'ailleurs été l'un des joueurs conviés à la conférence de presse du jour. Est-ce un signe?

Le N.3 dans la hiérarchie des arrières centraux avait déjà suppléé Sakho en cours de jeu contre les Suisses (5-2) avant d'être titulaire face à l'Equateur, Varane ayant débuté sur le banc en raison d'une gastro-entérite.

 
 

A Kiev au cours du barrage aller (défaite 2-0 le 15 novembre), il avait failli briser les rêves brésiliens de l'équipe de France en provoquant un penalty avant de se faire exclure pour avoir adressé une gifle à un adversaire. Il a depuis été relégué sur le banc chez les Bleus.

Koscielny n'a pas esquivé le sujet samedi, avouant qu'il fallait qu'il "se canalise". "Certains pensent que je suis un peu trop fou, a-t-il expliqué. J'ai ce trop plein d'énergie (...) mais je ne m'en soucie pas quand je rentre sur un terrain." Lundi, il n'aura tout de même pas le droit au moindre faux-pas.

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