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Mondial : l'Italie domine l'Angleterre 2 à 1

Les joueurs italiens fêtent leur victoire à la fin du match contre l'Angleterre, le 14 juin 2014 à Manaus, au Brésil [Odd Andersen / AFP] Les joueurs italiens fêtent leur victoire à la fin du match contre l'Angleterre, le 14 juin 2014 à Manaus, au Brésil [Odd Andersen / AFP]

Rendez-vous avait été fixé ce samedi à Manaus, en Amazonie, pour un duel entre deux puissances européennes: et c'est l'Italie qui a étendu son règne en dominant l'Angleterre (2-1) dans un match qui a marqué le Mondial-2014 par son intensité, en dépit des conditions de jeu délicates.

Ce sommet a été précédé de la défaite surprise de l'Uruguay, autre prétendant à la qualification dans le groupe D, humilié par le Costa Rica (3-1).

Demi-finalistes en 2010, les Uruguayens sont désormais condamnés à réussir un quasi sans-faute, face à l'Angleterre puis à l'Italie, pour accéder aux huitièmes de finale. Pour ces deux matches décisifs, ils devraient récupérer leur attaquant-vedette Luis Suarez, contraint de renoncer au premier match pour finir de soigner un genou opéré en mai.

Par ailleurs, dans le groupe C, la Colombie a frappé fort d'entrée en terrassant la Grèce 3 à 0 à Belo Horizonte. Dans cette poule, la Côte d'Ivoire, menée 1 à 0, a renversé la situation et piétiné le Japon (2-1) sous la pluie de Recife.

L'équipe du Costa Rica fête sa victoire face à l'Uruguay, demi-finaliste en 2010, à Fortaleza le 14 juin 2014  [GABRIEL BOUYS / AFP]
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L'équipe du Costa Rica fête sa victoire face à l'Uruguay, demi-finaliste en 2010, à Fortaleza le 14 juin 2014

Les Ivoiriens rêvent d'accéder pour la première fois aux huitièmes de finale. L'arme fatale de Recife fut Aurier, double passeur décisif.

Ville de deux millions d'habitants, Manaus est plantée à l'embouchure du Rio Negro et de l'Amazone, au milieu de la forêt tropicale, à 2850 km et quatre heures d'avion de Rio. L'atmosphère y est moite et collante, la température avoisinait samedi les 34°C et le taux d'humidité, 90%.

"Il y a deux saisons à Manaus, l'été et l'enfer", dit un dicton local. Aussi, le football est peu pratiqué dans la région, puisque l'équipe locale n'évolue qu'en quatrième division brésilienne. Cela n'a pas empêché les organisateurs de retenir la ville pour recevoir des matches du Mondial.

Le côté exotique du match a également été renforcé par l'état du terrain, sablonneux par endroits, au point que le syndicat international des joueurs s'en était ému.

 

- La fièvre monte à Rio -

 

Mais les 22 acteurs de la rencontre se sont joués de la chaleur et de l'humidité, faisant courir le ballon plutôt que de multiplier les efforts inutiles. Même si en fin de match, beaucoup tiraient la langue.

A ce petit jeu-là, les Italiens ont été les plus forts. Ils ont ouvert le score par une belle combinaison sur corner, Pirlo laissant habilement passer la balle pour Marchisio, qui signait une belle frappe croisée des 25 mètres (35e, 1-0). Ils n'ont ensuite pas craqué quand l'équipe aux Trois Lions est revenue immédiatement au score avec Sturridge, bien servi par Rooney (37e, 1-1). Et c'est Balotelli, d'une tête, qui a scellé le succès des hommes de Cesare Prandelli (50e, 2-1).

Au moins 18 personnes ont été arrêtées samedi lors de manifestations anti-Mondial à Belo Horizonte (sud-est) et à Fortaleza (nord-est).

A Belo Horizonte, la police a dispersé sans heurts environ 200 manifestants qui voulaient rejoindre le stade Minerão où se jouait Colombie-Grèce.

Un groupe de prostituées brésiliennes, en tenue de la Seleçao, pour l'occasion, a disputé un match de foot dans la rue avec des femmes d'une organisation évangélique américaine pour réclamer la fin de la "discrimination des travailleuses du sexe".

Le milieu de terrain Claudio Marchisio durant le match contre l'Angleterre, le 14 juin 2014 à Manaus [Ben Stansall / AFP]
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Le milieu de terrain Claudio Marchisio durant le match contre l'Angleterre, le 14 juin 2014 à Manaus

La fièvre monte à Rio de Janeiro à la veille de l'entrée en lice de l'Argentine de Messi au Maracana contre la Bosnie: environ 1.500 supporteurs argentins, rivaux historiques des Brésiliens, ont fait la fête sur la plage de Copacabana.

Un brin chambreurs, certains scandaient en direction des passants "Maradona est meilleur que Pelé!" et ont bloqué dans l'euphorie l'avenue du bord de mer. La police leur a fait respirer des sprays au poivre. Et tout est rapidement rentré dans l'ordre.

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