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F1: Mercedes favori en Chine, Red Bull et Ferrari en quête de revanche

Le pilote britannique de Mercedes-AMG, Lewis Hamilton, signe des autographes, le 17 avril 2014 sur le circuit de Shanghai, à trois jours du Grand Prix de Chine [Wang Zhao / AFP] Le pilote britannique de Mercedes-AMG, Lewis Hamilton, signe des autographes, le 17 avril 2014 sur le circuit de Shanghai, à trois jours du Grand Prix de Chine [Wang Zhao / AFP]

Les deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg, leader du championnat du monde, et Lewis Hamilton, qui vient de gagner deux fois de suite, sont forcément favoris du GP de Chine, dimanche à Shanghai, au terme d'une semaine agitée dans le petit monde de la F1.

C'est justement en Chine que Rosberg avait remporté son tout premier GP de F1, en 2012, à la 111e tentative. Et par le plus grand des hasards, celui des chiffres, c'est avec 111 points au compteur que l'écurie Mercedes-AMG entame ce 4e rendez-vous de la saison 2014, soit un énorme écart par rapport aux écuries rivales emmenées, une fois n'est pas coutume, par la modeste Force India (44 points).

Après le GP de Bahreïn, où les deux Flèches d'Argent se sont livrées à un duel fantastique, il y a eu deux jours d'essais privés sur le même circuit de Sakhir, dominés bien entendu par Mercedes. Puis après un week-end de repos bien mérité, en famille ou pas, les maîtres de la F1 se sont beaucoup agité en début de semaine.

Lundi, l'appel de Red Bull a été écouté, mais pas entendu, par les juges de la cour d'appel de la FIA, suite au déclassement de Daniel Ricciardo, 2e en Australie. L'Australien s'en remettra: "Je suis un peu déçu mais je suis déjà passé à autre chose. Le mal était fait, dimanche soir à Melbourne, quand je suis passé de très haut à très bas".

"Je n'attendais pas grand chose (de l'audience de lundi à Paris). C'est comme ça, j'ai 12 points et je dois juste essayer de rattraper les autres", a ajouté le nouveau pilote Red Bull. Reste l'essentiel: il a été très bon lors des trois premières manches de la saison face à son illustre coéquipier Sebastian Vettel, quadruple champion du monde en titre.

Le pilote allemand de Red Bull, Sebastian Vettel, répond aux médias lors d'une conférence de presse, le 17 avril 2014 à Shanghai [Mark Ralston / AFP]
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Le pilote allemand de Red Bull, Sebastian Vettel, répond aux médias lors d'une conférence de presse, le 17 avril 2014 à Shanghai

A la suite de "l'affaire" Ricciardo à Melbourne, Vettel est donc le seul pilote non-équipé d'un moteur allemand à être monté sur un podium -en Malaisie- depuis le début de cette année de bouleversements techniques. Et sa Red Bull à moteur Renault devrait être compétitive sur la piste chinoise, très large et très lisse, où il s'est déjà imposé en 2009.

- Ferrari attend le messie -

Red Bull Racing n'a pas été la seule équipe à créer "le buzz" en début de semaine, sur internet et ailleurs. La Scuderia Ferrari aussi a fait sensation, en annonçant lundi la démission de son "directeur de la gestion sportive" depuis 2008, et Team Principal, le charmant Stefano Domenicali.

"Nous devons respecter, mais aussi analyser la décision de Stefano. Il n'avait plus envie de continuer et de supporter tout ce poids sur ses épaules. C'est une décision responsable et sûrement pas facile à prendre quand on occupe une position privilégiée dans une écurie de F1", a réagi Alonso jeudi en conférence de presse.

"Maintenant, on ne va pas gagner tout de suite une seconde ce week-end, vu que Stefano ne s'occupait ni de l'aileron avant, ni de l'aileron arrière. Donc il va falloir attendre un peu pour voir si de nouvelles personnes nous rendent un peu plus forts, pour qu'on se remette à gagner comme avant", a ajouté le double champion du monde. Ses deux dernières victoires remontent déjà au printemps dernier, en Chine et en Espagne.

Des membres de l'écurie Ferrari s'activent autour de la monoplace de l'Espagnol Fernando Alonso, le 17 avril 2014 dans les paddocks du circuit de Shanghai [Mark Ralston / AFP]
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Des membres de l'écurie Ferrari s'activent autour de la monoplace de l'Espagnol Fernando Alonso, le 17 avril 2014 dans les paddocks du circuit de Shanghai

Le messie espéré par Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, s'appelle Marco Mattiacci, mais Alonso ne l'avait pas encore rencontré jeudi. Il a fait une brillante carrière à l'étranger, notamment en Asie et en Amérique, pour la marque au cheval cabré, mais n'a aucune expérience en sport automobile. "On va lui laisser le temps de s'installer parmi nous", a annoncé Alonso.

Comme à chaque GP depuis le début de cette saison 2014, dans l'ombre de Mercedes-AMG, Red Bull et Ferrari, quelques écuries plus modestes vont tenter de se faire remarquer, et espérer qu'un bon résultat améliorera l'état de leurs finances. Force India a brillé à Bahreïn (Sergio Pérez 3e). Williams rêve de faire aussi bien à Shanghai, grâce aux qualités conjuguées de ses pilotes, de ses nouvelles monoplaces... et de ses moteurs Mercedes.

Vendredi:

10h00 à 11h30 (04h00 à 05h30 heures françaises): 1re séance d'essais libres

14h00 à 15h30 (08hOO à 09h30): 2e séance d'essais libres

Samedi:

11h00 à 12h00 (05h00 à 06h00): 3e séance d'essais libres

14h00 à 15h00 (08h00 à 09h00): Qualifications

Dimanche:

15h00 (09h00): Grand Prix de Chine de Formule 1 (56 tours)

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