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Le top 14, toujours fou et flou

Les rugbymens de Montpellier saluent leur public après la rencontre face à Grenoble le 12 avril 2014 à Grenoble [Jean-Pierre Clatot / AFP] Les rugbymens de Montpellier saluent leur public après la rencontre face à Grenoble le 12 avril 2014 à Grenoble [Jean-Pierre Clatot / AFP]

Alors qu'il ne reste que deux matches à disputer, le Top 14 ne s'est toujours pas décanté à l'issue de la 24e journée ce week-end: seuls Montpellier a tiré son épingle du jeu en obtenant formellement sa qualification.

- MONTPELLIER PREMIER QUALIFIE -

C'est la seule certitude dont a accouché la 24e journée: en s'imposant à Grenoble (36-30), Montpellier a validé son ticket pour sa quatrième phase finale d'affilée.

Avec une septième victoire sur les huit derniers matches, le MHR renverse tout sur son passage, y compris à l'extérieur. Le club héraultais, leader, peut désormais rêver à une qualification directe pour les demi-finales, une performance qu'il n'a jamais accomplie. Mais son calendrier est chargé avec un déplacement à Castres vendredi prochain suivi de la réception du Racing-Métro le 3 mai.

Derrière, Toulon et Clermont ne sont qu'à un point. Également engagés en demi-finales de Coupe d'Europe, les deux clubs ne seraient pas mécontents d'alléger leur calendrier en obtenant eux aussi leur aller simple pour les demi-finales de Top 14.

L'ASM est pour l'instant 3e et donc virtuellement barragiste. L'égalité est parfaite avec Toulon dans leurs face-à-face cette saison (points terrain, goal-average, essais) et ils doivent se départager à la différence générale, soit le quatrième critère imposé par la Ligue ! Pour l'instant, maigre avantage à Toulon (+177 contre +172). Cela pourrait peser en fin de saison en vue des demi-finales.

Dans l'immédiat, ASM et RCT, qui ont quasiment leur qualification en poche, devraient faire tourner le week-end prochain, afin de régénérer les troupes en vue des demi-finales européennes les 26 et 27 avril. L'ASM ira au Racing-Métro avec l'objectif de rapporter au moins un point de bonus, afin de ne pas laisser les Ciel et Blanc revenir à hauteur. Toulon défiera Perpignan à Barcelone avec la même idée en tête.

- LE RACING ET TOULOUSE POSENT UNE OPTION -

Derrière le trio de tête, le Racing-Métro et Toulouse ont fait un pas vers la qualification, sans garanties encore toutefois.

C'est très bien embarqué pour les Ciel et Blanc qui ont disposé de Biarritz (37-7) en glanant au passage leur premier bonus offensif de la saison. Les Racingmen occupent désormais la 4e place et avec cinq victoires sur leurs six derniers matches, ils montent doucement mais sûrement en puissance. Ils ont leur destin en mains face à Clermont samedi prochain, avant de terminer à Montpellier.

Une semaine après avoir été humilié au Munster (47-23), Toulouse n'a pas produit le sursaut d'orgueil espéré. A domicile, les Toulousains ont peiné pour venir à bout d'une valeureuse équipe de Brive (16-9). Cinquièmes à hauteur de Castres (6e), ils comptent trois points de mieux que Bordeaux (7e) et le Stade Français (8e). Mais le déplacement à Oyonnax samedi prochain pourrait replacer les Toulousains sous haute pression.

Battus ce week-end, Bordelais et Parisiens sont, eux, en fâcheuse posture. Les deux s'affronteront samedi prochain à Jean-Bouin pour entretenir le rêve.

- GRENOBLE REJOINT LE TRAIN FANTOME -

Grenoble jouait sa qualification pour la phase finale il y a peu. Voilà le FCG (10e) englué dans la course au maintien.

L'Australien Henry Vanderglas (Grenoble) avec le ballon lors de la rencontre face à Montpellier le 12 avril 2014 à Grenoble [Jean-Pierre Clatot / AFP]
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L'Australien Henry Vanderglas (Grenoble) avec le ballon lors de la rencontre face à Montpellier le 12 avril 2014 à Grenoble
 

Les Grenoblois comptent trois longueurs d'avance sur Oyonnax, premier relégable, et Bayonne, 12e grâce à la différence particulière. Ils recevront les Bayonnais samedi prochain dans un match qui sent la peur: en cas de défaite, le FCG devra se sauver sur le terrain de Toulouse lors de la dernière journée.

Perpignan (11e) s'est, de son côté, offert un sursis en battant Oyonnax (22-12) à Aimé-Giral. Mais l'Usap doit composer avec un calendrier infernal: réception de Toulon puis déplacement à Clermont.

Quant à Bayonne, vainqueur du Stade Français à Anoeta (24-19), il serait bien inspiré d'aller bousculer Grenoble samedi prochain, car ensuite il faudra accueillir Castres qui viendra chercher sa qualification pour la phase finale.

Enfin, Oyonnax devra tout donner samedi prochain à Charles-Mathon contre Toulouse. Haletant.

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