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Deux clubs turcs pour une première en Euroligue dames

La vedette américaine de Fenerbahce Angel McCoughtry (d), ici face à Sopron en Euroligue le 22 janvier 2014, est le principal atout offensif de Fenerbahce contre Galatasaray en finale à Ekaterinbourg [Attila Kisbenedek / AFP/Archives]

Deux clubs stambouliotes, le Fenerbahçe et le Galatasaray, vont en découdre avec ferveur pour devenir le premier représentant turc à remporter l'Euroligue dames de basket, dimanche (14h00 GMT) à Ekaterinbourg (Russie).

Aucun club turc, masculin et féminin, n'a jamais gagné la plus prestigieuse des compétitions européennes.

Depuis le début du siècle, la Turquie a investi des flots d'argent dans le basket masculin. En vain, puisque aucun de ses clubs n'a même atteint ne serait-ce que le Final Four.

Depuis quatre ou cinq ans, elle a donc commencé à porter ses efforts sur le secteur féminin. Elle accueillera d'ailleurs cet été le Championnat du monde dames (27 septembre-5 octobre).

Le résultat a été immédiat : Fenerbahçe était déjà finaliste l'an passé. Et le succès des clubs s'est accompagné de celui de la sélection, médaillée d'argent à l'Euro-2011 et de bronze à l'Euro-2013.

La méthode n'est guère différente de celle du basket masculin. L'argent a afflué, et avec elle les meilleures joueuses américaines et européennes. Les clubs féminins turcs sont aujourd'hui les seuls à pouvoir rivaliser avec leurs homologues russes.

Rivaliser, voire les surpasser. C'est ce qu'a réussi à faire le Galatasaray en demi-finale en surprenant Ekaterinbourg (77-70), le tenant du titre et grand favori de la compétition.

Avec Alba Torrens (29 points en demi-finale), le Galatasaray dispose de la meilleure joueuse européenne du moment. Et à l'intérieur, le duo Nevriye Yilmaz/Sancho Lyttle n'a pas d'équivalent.

Si Lyttle, qui a manqué l'essentiel de la demi-finale pour une blessure à une cheville, est rétablie, le Galatasaray a probablement de quoi créer une nouvelle sensation.

Mais le Fenerbahçe, qui n'avait battu son grand rival que de deux points (68-66), mardi en phase de poules du Final Eight, a pour lui l'expérience.

Son entraîneur, l'Espagnol Roberto Iniguez, vivra sa troisième finale consécutive d'Euroligue, après avoir été sacré en 2012 avec Valence.

Collection de talents, avec surtout l'Américaine Angel McCoughtry, le Fener n'a pourtant pas convaincu tout au long de ce Final Eight, souffrant longtemps pour se défaire de Bourges en demi-finale (59-50).

Le club français, troisième l'an passé, essaiera de faire aussi bien cette année en résistant à un Ekaterinbourg sûrement revanchard et qui l'avait ridiculisé un peu plus tôt dans la semaine (82-43), dans le match pour la troisième place (11h30 GMT).

 

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