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L'OM sort le beau jeu pour Bielsa

Mathieu Valbuena (d), Romao (c) et André-Pierre Gignac, de l'Olympique de Marsqeille, contre Montpellier en Ligue 1 le 11 avril 2014 à La Mosson  [ / AFP] Mathieu Valbuena (d), Romao (c) et André-Pierre Gignac, de l'Olympique de Marsqeille, contre Montpellier en Ligue 1 le 11 avril 2014 à La Mosson [ / AFP]

La réponse de l'Argentin Marcelo Bielsa concernant son arrivée à la tête de Marseille est attendue avant lundi, mais déjà les joueurs semblent sentir son regard insistant et, comme sous son influence, se montrent bien plus efficaces sur la pelouse.

"On savait que Bielsa était là, a expliqué Alayxis Romao après la victoire 3-2 à Montpellier vendredi. On voulait gagner en espérant qu'il soit content de notre prestation, on pense forcément à sa venue. A mon avis, c'est un bon choix".

Le capitaine Steve Mandanda a assuré qu'il n'était pas au courant de la présence de l'Argentin dans les tribunes de la Mosson. Il a toutefois déclaré: "d'après ce que j'ai pu entendre et comprendre, c'est quelqu'un de passionné, qui sait exactement où il met les pieds donc je pense que ce qu'il a pu voir ce soir (vendredi), il le savait déjà".

"Aujourd'hui, on ne sait pas encore si c'est lui, si ce n'est pas lui, donc c'est difficile d'en parler", a ajouté le gardien numéro 2 de l'équipe de France.

Resté jusque-là très discret et invisible, l'ex-entraîneur de la sélection d'Argentine et de l'Athletic Bilbao ne s'est pas caché vendredi à la Mosson. Arrivé en compagnie de l'ancien Marseillais Manuel Amoros, son ambassadeur auprès du club, et de son éternel adjoint, le Chilien Diego Reyes, il s'est installé bien avant le coup d'envoi un peu en contrebas de la tribune de presse, se laissant photographier et filmer.

Sur le terrain, les joueurs l'ont rassuré quant au potentiel de l'équipe, même si ce sont surtout des cadres sur le départ qui ont brillé.

 

- Un 'non' serait un échec -

 

Après le "non merci" du Portugais Villas-Boas, une nouvelle réponse négative d'un autre entraîneur de calibre international sonnerait forcément comme un échec pour le président Vincent Labrune.

"Des contacts ont été pris avec d'autres entraîneurs, il n'y a pas que lui, il y a des discussions ouvertes", a assuré mercredi le coach par intérim José Anigo.

Mais aucun autre entraîneur ne semble avoir étudié d'aussi près l'OM, tant sur le plan sportif que sur celui de l'encadrement, de la formation et même des installations.

Si Bielsa devenait l'entraîneur de l'OM, il serait le premier Argentin à en prendre les commandes. Deux autres Sud-Américains ont occupé le poste, les Brésiliens Otto Gloria (de février à juillet 1962) et Abel Braga (de juillet à novembre 2000).

Il rejoindrait dans la longue liste des entraîneurs olympiens quelques personnalités célèbres, comme le Belge Raymond Goethals avec qui l'OM a remporté sa Ligue des champions en 1993, mais aussi l'Allemand Franz Beckenbauer, le Belge Eric Gerets ou encore le champion du monde français Didier Deschamps.

L'entraîneur argentin Marcelo Bielsa assiste au match de Ligue 1 entre Montpellier et Marseille le 11 avril 2014 à La Mosson [ / AFP]
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L'entraîneur argentin Marcelo Bielsa assiste au match de Ligue 1 entre Montpellier et Marseille le 11 avril 2014 à La Mosson
 

Même s'il n'a rien gagné avec la sélection argentine à part le titre olympique en 2004, Bielsa est l'entraîneur jouissant de la meilleure image dans son pays, devant Gerardo Martino, l'actuel entraîneur du FC Barcelone, Diego Simeone (Atletico Madrid), Carlos Bianchi (Boca Juniors) ou encore Ramon Diaz (River Plate).

Bielsa a gagné ses premiers et uniques trophées en club au début des années 1990, à la tête de Newel's Old Boys (3 titres), avec Martino comme homme de confiance sur le terrain, et de Velez Sarsfield (1). Il a aussi conduit l'Athletic Bilbao à une finale de l'Europa League en 2012, perdue contre l'Atletico Madrid (3-0).

 

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