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Calendrier, Loeb, Citroën… tout comprendre sur le WTCC 2014 (1/2)

Yvan Muller et Sébastien Loeb.[© DirectMatin]

Il est le plus grand pilote français de l’histoire des sports mécaniques mais conserve toujours une insatiable soif de records. A 40 ans, Sébastien Loeb, neuf fois champion du monde des rallyes, a décidé de donner à sa carrière un virage à 360 degrés. Il s’aligne cette année en WTCC, le championnat du monde des voitures de tourisme. Avec la folle envie de marquer un peu plus encore l’histoire de son sport.

 

Pour sa 10e édition, le championnat WTCC ouvert aux autos de grande production, dite de tourisme, accueille un hôte de marque.

Sébastien Loeb - pilote le plus titré de l’histoire des sports automobiles toutes disciplines confondues – débarque, en véritable novice, au volant de sa flambant neuve Citroën C-Elysée.

Passer du rallye au circuit ne sera pas tâche facile. Le Français le sait. Comme il garde à l’esprit, aussi, que jamais avant lui, un pilote n’est parvenu à remporter deux championnats du monde dans des catégories de courses autos aussi différentes que sont le WRC et le WTCC.

 

>>> Le WTCC, quèsaco ?

Au même titre que la F1 et le WRC (rallyes), le WTCC est organisé par la FIA (Fédération internationale de l’automobile), dirigée par le Français Jean Todt. Participent à ce championnat des voitures deux roues motrices dont la motorisation est inférieure à 2.000 cm3.

La saison 2014 est répartie en 12 manches. Chacune d’entre elles accueille deux courses de 60 kilomètres, sans ravitaillement et surtout disputées en peloton.

"Le WRC se dispute sur des routes ouvertes qu’elle soient en asphalte, terre ou neige avec des voitures 4 roues motrices. On court contre le chronomètre.

A l’inverse, en WTCC, ce sont des courses au sprint qui se font sur une grosse demi-heure et courues en paquet. On court donc contre ses adversaires, avec des contacts, des sorties et des incidents de course", explique François Ribeiro directeur de toutes les opérations à Eurosport Events, le promoteur du WTCC.

Cerise sur le gâteau, le championnat s’est doté cette saison d’une nouvelle réglementation technique qui devrait faire la part belle au spectacle. Et pour cause.

Les voitures seront plus légères (le poids minimum a perdu 50 kilos et atteint les 110 kilos), plus puissantes (augmentation de la puissance moteur jusqu’à 380 chevaux) et pourront être dotées de deux ailerons.

 

>>> L’arrivée de Loeb et Citroën

Las, usé, Sébastien Loeb a mis un terme à sa carrière en rallyes en 2012 après onze saisons de bons et loyaux services.

"En 2002, j’avais déjà dit à ma mère que je voulais arrêter le WRC. Reste que je n’ai jamais traîné des pieds pour entrer dans une voiture. J’ai toujours été à 100% de ma motivation.

En réalité, c’est tout ce qui allait autour qui m’ennuyait profondément. Les longs déplacements, les reconnaissances de rallyes, les sollicitations médiatiques… ", confiait le 26 février dernier Loeb à DirectMatin.

Sans pour autant penser à la retraite, le Français s’est fixé un nouveau challenge et posé ses valises en WTCC. Il a entrainé avec lui Citroën, son constructeur de toujours.

"Comme Yvan Muller – son nouveau coéquipier chez Citroën – Loeb est Alsacien. Les deux se connaissent depuis longtemps. Il y a un peu moins de deux ans, Muller lui a mis l’eau à la bouche en lui faisant essayer sa voiture. C’est là que Loeb s’est décidé à intégrer le WTCC. Et Citroën l’a naturellement suivi", analyse François Ribeiro.

Yvan Muller et Loeb rouleront chacun sur une C-Elysée, nouveau bolide développé par la marque aux chevrons.

 

Lire la deuxième partie de l'article

 

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