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Karabatic : «Nous ne sommes pas favoris»

Nikola Karabatic et les Bleus démarrent l'Euro 2014 lundi face à la Russie. [JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

Après une saison 2012-2013 difficile, marquée par l’affaire des paris suspects et des changements de clubs (Montpellier, Aix-en-Provence, FC Barcelone), Nikola Karabatic se sait très attendu durant l’Euro au Danemark qui démarre aujourd’hui pour les Tricolores face à la Russie. Le centre des Bleus, auteur d’un très bon début de saison avec Barcelone, est conscient de son rôle de leader d’une équipe de France diminuée et qui compte plusieurs nouveaux éléments.

 

Vous arrivez personnellement en forme à l’Euro. Vous sentez-vous plus fort que par le passé ?
Mon jeu a beaucoup évolué depuis mon arrivée à Barcelone l’été dernier. Je me sens bon mais j’essaye avant tout de gagner. Je suis peut-être meilleur désormais en demi-centre qu’en arrière gauche.

 

Cette équipe de France est remaniée par rapport à d’habitude, est-ce un souci ?
Oui, bien sûr il y a des renouvellements, c’est le lot des équipes nationales. Il y a des joueurs qui peuvent amener beaucoup à l’équipe. Ils vont avoir l’opportunité de montrer ce qu’ils sont capables d’apporter. Ça tombe bien car dans cette compétition, on aura pas de pression, nous ne sommes pas favoris, les jeunes pourront se montrer.

 

Quel est votre objectif à l’Euro ?
Même si nous sommes en reconstruction, l’objectif est le même : aller le plus loin possible. Un podium serait déjà un résultat très intéressant pour nous.

 

Quelles sont les équipes à battre ?
Le grand favori c’est le Danemark, qui joue à la maison. On sait que jouer à la maison ça aide. Après l’Espagne, championne du monde en titre avec des joueurs de haut niveau. Troisième favori, la Croatie qui arrive toujours au pied du podium et qui va surement réussir à faire quelque chose. Et nous arrivons derrière.

 

Quel regard portez-vous sur l’association avec votre frère, Luka ?
Il montre un niveau intéressant. Il nous apporte un vrai potentiel physique. C’est un vrai plus pour nous.

 

Le conseillez-vous beaucoup ?
Bien sûr. On essaie de regarder les vidéos avant les matchs, on discute beaucoup. Mais pas seulement avec lui, avec les jeunes, les gardiens etc. Il y a un passé dans cette équipe qui peut être difficile à assumer mais il ne faut pas avoir peur justement et on leur dit souvent, nous les anciens. C’est mon rôle de grand frère (rires).

 

Depuis l’été dernier, vous évoluez à Barcelone. Tout s’y passe à merveille ?
Rejoindre Barcelone, c’était un choix du cœur. C’est vrai qu’en Espagne, le niveau a diminué car les meilleurs joueurs sont partis à l’étranger. Actuellement, il est vrai qu’on domine assez aisément les débats. Mais on a l’objectif de briller sur la scène européenne également.

 

En France, quel regard portez-vous sur le PSG ?
J’étais en contact avec Paris en même temps que Barcelone. Et ça ne s’est pas fait pour différentes raisons. Le projet de Paris est impressionnant et attrayant. Ils ont le plus gros budget en Europe mais maintenant il faut concrétiser sur le terrain.

 

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