En direct
A suivre

Schumacher skiait à une allure normale

Vue de l'endroit où Schumacher a chuté le 31 décembre 2013 à Méribel Vue de l'endroit où Schumacher a chuté le 31 décembre 2013 à Méribel [Jean-Pierre Clatot / AFP/Archives]

L'enquête menée sur l'accident de ski qui a plongé Michael Schumacher dans le coma a montré que les normes de balisage des pistes ont été "respectées" par la station de Méribel (Savoie), a indiqué le parquet d'Albertville mercredi à la presse.

 

Les skis ne sont "pas la cause de l'accident", a ajouté le commandant du Peloton de gendarmerie de haute-montagne de Bourg-Saint-Maurice, Stéphane Bozon, alors que les deux questions sont importantes pour établir d'éventuelles responsabilités.

Pour le procureur, Patrick Quincy "la vitesse n'est pas un élément important pour nous". Un gendarme a précisé que "l'allure (de Michael Schumacher) était tout à fait normale sur ce type de terrain pour un skieur confirmé".

Concernant le film tourné par la caméra située sur le casque du pilote, le procureur a déclaré qu'il "n'y a que deux minutes de film et nous ne le voyons pas secourir qui que ce soit".

 

La question de la "piste de fait"

Michael Schumacher "a choisi délibérément d'aller" dans la zone hors piste où il a lourdement chuté, selon les premiers éléments de l'enquête. Pour l'heure, la justice écarte toute responsabilité extérieure, à ce stade de l'enquête. 

Michael Schumacher "a choisi délibérément d'aller" dans une zone hors piste, située entre une piste rouge et une piste bleue, a indiqué le procureur. Selon le magistrat, le champion de Formule 1 évoluait à une distance comprise entre 3 et 6 mètres du bord de la piste balisée, pratiquant "une godille large", quand ses skis ont affleuré un rocher qui l'a fait chuter à 8 mètres de la piste.

Pour le magistrat, les normes de balisage des pistes "ont été respectées", ce qui semble exclure le principal reproche susceptible d'être fait à l'exploitant de la station. "La question de la +piste de fait+", argument juridique qui ferait de ce tronçon un "faux hors piste" de nature à induire le champion allemand en erreur, sera néanmoins "posée, examinée", a poursuivi M. Quincy.

Cette notion pourrait être déterminante dans un éventuel procès portant sur le versement de dommages et intérêts. 

Sur les deux minutes de film récupérées dans une caméra fixée sur le casque du pilote, "on ne le voit pas secourir qui que ce soit", a ajouté le procureur. L'entourage de Schumacher avait affirmé qu'il s'était détourné pour aider un proche.

 

Des extraits de vidéos dévoilés ?

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités