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Lifting de luxe pour le Parc des Princes

Une vue générale du Parc des Princes, le 23 août 2013 à Paris Une vue générale du Parc des Princes, le 23 août 2013 à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Le Parc des Princes va subir un lifting pendant près de deux ans tout en continuant d'accueillir les matchs du PSG, aux termes d'un accord conclu mardi entre le club richissime et la Ville de Paris, qui percevra une redevance bien plus importante.

Les deux parties sont tombées d'accord sur "une convention d’occupation du domaine public" qui sécurise l'avenir du PSG au Parc des Princes et permettra à l'enceinte d'accueillir des matches de l'Euro-2016 "dans de bonnes conditions", a annoncé un communiqué de la mairie.

L'actuel leader de la Ligue 1 du championnat de France de football pourra disposer des installations du stade pendant 30 ans, si le Conseil de Paris approuve l'accord en décembre.

Ce texte va permettre au club, propriété de la société qatarie Qatar Sports Investments (QSI), de "rester durablement à Paris, dans une enceinte totalement rénovée", selon la Ville, dirigée depuis 2001 par Bertrand Delanoë (PS), qui s'apprête à passer la main au mois de mars.

Mais le PSG devra y mettre le prix

D'abord, le programme de travaux de 75 millions d'euros (hors taxe) prévu au contrat pour les deux ans à venir sera "intégralement à la charge" du club, a précisé à l'AFP le directeur de cabinet de M. Delanoë, Mathias Vicherat.

Ensuite, la redevance annuelle versée par l'occupant à la Ville, actuellement de 400.000 euros - un montant jugé "bas" par la municipalité - va être "sensiblement augmentée" à partir de "début 2014", selon le communiqué de la mairie.

 

'Promesse d'avenir'

 

A l'avenir, la redevance "comportera une part fixe et une part variable liée à l'évolution du chiffre d'affaires du club".

Selon l'Hôtel de Ville, la part fixe va être multipliée par 2,5 et rapportera 1 million d'euros à partir de l'an prochain.

La Ville escompte une recette totale de "près d'1,5 million d'euros" fin 2014, pouvant monter à terme jusqu'à "3 à 3,5 M EUR", a précisé M. Vicherat.

Une manne supplémentaire dont ne manquera pas de se prévaloir Anne Hidalgo, la dauphine de M. Delanoë, candidate à sa succession aux municipales.

A l'Hôtel de Ville, on considère l'accord comme "une promesse d'avenir" pour les relations entre la capitale et son club fétiche. Si celui-ci décidait de se désengager de l'accord, il lui faudrait verser "une pénalité financière égale à sept ans de redevance".

Le programme de travaux permettra "d'améliorer les espaces sportifs dédiés aux joueurs et aux clubs visiteurs, mais aussi les espaces médias, les espaces grand public pour davantage de convivialité ainsi que les espaces d’hospitalité", selon la Ville.

Amélioration de l'accueil, remplacement des sièges de cette enceinte inaugurée en 1972, suppression de la fosse, amélioration de l'accès des handicapés, ces travaux "vont commencer très vite, dans les prochaines semaines", selon le directeur du cabinet de M. Delanoë. La fin de ces aménagements peut être estimée à "courant 2016", a-t-il dit.

Pendant ce temps, le PSG continuera de se produire au Parc, a assuré la Ville.

Le Parc des Princes contient quelque 47.000 places. Début 2012, Bertrand Delanoë s'est déclaré favorable, dans son principe, à une augmentation de cette capacité, une position qui n'a pas changé selon M. Vicherat.

 

 

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