Passation de pouvoir en vue. C’est aujourd’hui, à Buenos Aires (Argentine), que le Comité international olympique (CIO) va connaître le neuvième président de son histoire.
Six prétendants sont en lice pour succéder à Jacques Rogge. Deux candidats se démarquent : l’Allemand Thomas Bach, actuel vice-président du CIO, qui fait figure de favori, et l’Ukrainien Sergueï Bubka, légende du saut à la perche, étiqueté comme outsider.
Mais les autres postulants n’ont pas dit leur dernier mot. Le Portoricain Richard Carrion (président de la commission des finances du CIO), le Singapourien Ng Ser Miang (ambassadeur de Singapour en Norvège), le Suisse Denis Oswald (président de la Fédération internationale d’aviron) et le Taïwanais Ching-kuo Wu (président de la Fédération internationale de boxe amateur) peuvent créer la surprise.
Douze ans de règne
Ancien international belge de rugby et skippeur, Jacques Rogge n’a pas chômé en douze ans de présidence. Arrivé en 2001, il a fait face au scandale de corruption des JO d’hiver de Salt Lake City (2002).
Ce chirurgien de formation a aussi dû opérer un grand ménage interne pour restaurer l’image de l’institution, surtout face aux différentes affaires de dopage.
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