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Alain Bernard : "La natation, c'est toute ma vie"

Alain Bernard est le parrain de la 6e édition de la "Nuit de l’eau".[MARK RALSTON / AFP]

C’est un tout jeune retraité épanoui qu’est aujourd’hui Alain Bernard. Retiré des bassins depuis les Jeux de Londres l’été dernier, l’ancien nageur français âgé de 30 ans, n’en a pas pour autant terminé avec le monde de l’eau.

S’il n’a pas endossé le costume d’entraîneur, il est consultant TV pour Eurosport et, est parrain de la 6e édition de la «Nuit de l’eau» qui se déroule samedi 1er juin.

 

Quel est le but de cette 6e édition de la Nuit de l’eau ?

Cet événement à pour but de réunir des fonds afin de sensibiliser les gens aux besoins de l’eau dans certains pays d’Afrique notamment au Togo. L’Unicef y développe des programmes scolaires afin de sensibiliser les jeunes sur l'eau. L’objectif cette année, c’est de passer la barre du million d’euros.

 

Vous vous êtes rendu au Togo justement afin de voir comment cela se passe...

Et ce fut une superbe expérience. C'était extrêmement dépaysant. J’ai découvert un autre univers, un autre monde. Et le plus impressionnant, c’est que là-bas j’étais un véritable inconnu.

(Alain Bernard au Togo au début du mois de mai. DR)

 

Par le passé, vous avez déjà œuvré dans les associations ?

On me demande beaucoup de parrainer les associations, souvent pour concernant des maladies intantiles. Mais c’est plus ponctuel. 

 

Vous avez pris votre retraite sportive à 30 ans, c’est jeune ?

C’est l’âge normal. Le tout c’est de s’arrêter au bon moment. Je me suis arrêté aux Jeux de Londres, c’est extraordinaire. Je ne pouvais pas espérer mieux.  Champion du monde, champion olympique, j’apprécie.

Et aujourd'hui, je suis épanoui donc ça va.

 

Depuis que vous êtes retiré des bassins, quels sont vos activités ?

Il y a beaucoup de partenariat. Je suis sollicité pour ma notoriété.

Mais je réfléchis jusqu’à la fin de l’année pour voir ce que je vais faire ensuite. J’ai plusieurs sponsors donc plusieurs possibilités.J’ai aussi un rôle de consultant sur Eurosport. La natation c'est toute ma vie, je ne pourrais pas m'en éloigner de toute façon.

 

Devenir entraîneur, cela ne vous dit pas ?

Ca me prendrait entre 30 et 35 heures par semaine. Cela serait donc très difficile avec mon agenda actuel.

Et ce n’est pas encore ma vocation. 

 

Quel regard vous portez sur la natation française, aujourd’hui ?

Rien n'est gagné. Pour ne pas tomber de haut, il va falloir continuer à former les jeunes nageurs dans les clubs. Ces derniers temps, nous avons eu de très bons résultats mais cela dépend des générations. Il y a un très bon réservoir chez les filles, moins chez les garçons. Il se peut donc que l'on connaisse un trou un jour ou l'autre. 

 

Cet été, les Français vont-ils survoler les Mondiaux à Barcelone ?

Ca devrait aller tout en restant vigilant. Les relais risquent d'être en difficulté.

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