Le club de la capitale dégage de plus en plus une vraie impression de puissance.
Deux clasicos, deux fois le même résultat (2-0), mais deux matchs radicalement opposés. Autant le PSG avait été poussif et chanceux, dimanche dernier en championnat, face à des Olympiens séduisants comme rarement cette saison, autant la revanche de mercredi soir en 8e de finale de la Coupe de France a penché totalement en faveur des Parisiens.
Carlo Ancelotti ayant un championnat à gérer et un billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions à obtenir contre Valence mercredi prochain, la rotation entre les deux matchs concernait huit titulaires au départ, alors qu’Elie Baup avait reconduit le même onze de départ. La différence physique a été béante, et mise à part une bonne frappe d’André-Pierre Gignac, l’OM n’a pas existé sur le plan offensif.
Le détonateur Zlatan Ibrahimovic
En face, Zlatan Ibrahimovic a encore inscrit un doublé. Un but en force et un penalty transformé pour une faute un peu stupide de Jérémy Morel sur l’attaquant suédois. Et dire que quatre jours auparavant, l’ancien Milanais avait été lourdement critiqué et même sifflé par une partie du public du Parc des Princes.
On est quand même marrant, en France, puisqu’on trouve le moyen de tailler un joueur qui a inscrit 22 buts en 23 matchs de Ligue 1 ou de le juger à la rue en 2013 alors qu’il a trouvé la faille à cinq reprises en neuf matchs. Quel nul vraiment, cet «Ibra»…
En attendant, le club de la capitale dégage de plus en plus une vraie impression de puissance. Pas toujours un talent invraisemblable, mais largement de quoi avoir désormais une vraie marge sur un Olympique de Marseille certes désargenté.
Parlons-en un peu de Marseille. Les Olympiens n’ont plus que le championnat à jouer et ils vont devoir certainement cravacher pour conserver leur troisième place au classement. Et ce n’est certainement pas avec le niveau de jeu et surtout l’extrême nervosité de certains sur la pelouse du Parc mercredi que cet objectif semble accessible.
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