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France-Japon : une répétition générale avant le grand soir

Le gardien de l'équipe de France Hugo Lloris à l'entraînement à Clairefontaine-en-Yvelines le 10 octobre 2012 [Franck Fife / AFP] Le gardien de l'équipe de France Hugo Lloris à l'entraînement à Clairefontaine-en-Yvelines le 10 octobre 2012 [Franck Fife / AFP]

Juste avant de défier la grande Espagne, la France s'offre face au Japon, vendredi en amical, une répétition générale pour peaufiner les derniers détails tout en faisant souffler quelques cadres dans l'optique du grand rendez-vous contre les champions du monde et d'Europe.

Didier Deschamps ne l'a pas caché: il aurait préféré que la réception des Japonais au Stade de France soit programmée après le voyage à Madrid, mardi, choc au sommet du groupe I des qualifications du Mondial-2014.

Comment motiver des Bleus dont l'esprit et les pensées sont entièrement tournés vers cet affrontement de prestige? C'est toute la difficulté pour le sélectionneur, tiraillé entre la volonté de maintenir ses joueurs sous pression après 3 rencontres sans défaite et le souci d'éviter une blessure malvenue.

Alors que les Bleus ont enclenché une belle dynamique depuis l'arrivée aux commandes des Deschamps, il serait fâcheux de tout gâcher avant de s'attaquer à la référence mondiale du jeu. Mais quelle que soit la tournure de la rencontre, il sera difficile d'empêcher les joueurs d'évoluer avec le frein à main, tout à leurs soucis de garder des forces pour l'Espagne.

Le patron des Bleus a déjà réglé ce cas de conscience avec deux de ses cadres, Ribéry et Cabaye.

Pas question de prendre le moindre risque avec "Francky", redevenu l'arme offensive N.1 de l'équipe de France. En pleine forme avec le Bayern Munich après avoir porté les Bleus vers la victoire contre le Belarus (3-1, le 11 septembre), Ribéry, arrivé à Clairefontaine avec une gêne musculaire derrière la cuisse gauche, aura droit à un traitement de faveur et ne débutera pas la rencontre.

A quand le réveil de Benzema?

Il sera suppléé sur son côté gauche fétiche par Karim Benzema, Olivier Giroud prenant place à la pointe de l'attaque avec à sa droite le Parisien Jérémy Ménez.

Quant à Cabaye (18 sélections), seul élément d'expérience du milieu après les forfaits de Mavuba, Diaby et Lassana Diarra, il sera "probablement" dispensé de l'amical contre les Japonais en raison de douleurs abdominales.

Malgré ces deux absences de poids, Deschamps va tout de même aligner une équipe qui sera très proche de celle appelée à affronter l'Espagne et aura un oeil tout particulier sur sa défense centrale Sakho-Koscielny.

Privé de Mapou Yanga-Mbiwa, suspendu à Madrid, le sélectionneur est en effet dans l'obligation de revoir ses plans et de lancer une nouvelle charnière après avoir fait confiance depuis le début de son mandat au Montpelliérain et à Sakho.

Sur le papier, le Gunner à la relance propre et le Parisien au physique de déménageur paraissent parfaitement complémentaires. Reste à le prouver sur le terrain avant de se coltiner les vagues offensives de la Roja.

En dépit de la présence de Kagawa (Manchester United), le potentiel des Japonais en attaque est à des années-lumières de celui de l'Espagne mais ces 90 minutes, même amicales, ne seront pas de trop pour parfaire les automatismes entre Sakho et Koscielny.

Pour Karim Benzema, un but en équipe de France serait également le bienvenu avant les retrouvailles avec ses acolytes espagnols. L'influence et le rendement de l'attaquant du Real Madrid, passeur décisif en Finlande (1-0, le 7 septembre) et contre le Belarus, ne sont pas en question. Mais l'ancien Lyonnais n'a plus trouvé le chemin des filets en sélection depuis le 5 juin et un amical contre l'Estonie (4-0). Son réveil tomberait au meilleur moment.

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