Pas de cadeau. C’est en substance le discours qu’a tenu Didier Deschamps, hier, lors de sa présentation comme sélectionneur de l’équipe de France de football.
«La situation du football français est telle que les joueurs n’ont plus droit à l’erreur», a-t-il prévenu. Un message sans doute adressé à Samir Nasri, Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Yann M’Vila, convoqués devant la commission de discipline de la Fédération le 27 juillet prochain, pour leur comportement durant l’Euro 2012. Mais aussi à l’ensemble des joueurs susceptibles de revêtir à l’avenir le maillot frappé du coq.
Et de leur rappeler les règles et les devoirs qu’implique d’être appelé en sélection. «Etre international français, c’est magnifique mais ils auront aussi des devoirs d’exemplarité.» L’ancien entraîneur de l’OM a ainsi fixé la ligne de conduite à respecter. «Deux aspects primeront au-delà de la qualité et du talent du joueur : la notion de groupe et l’état d’esprit.»
Objectif Mondial 2014
Pour mener à bien sa politique, Deschamps commencera par «définir un cadre avec [mon] staff». Le successeur de Laurent Blanc pourra compter sur son «fidèle» adjoint Guy Stéphan. Pour le reste de l’encadrement, il doit rencontrer aujourd’hui Noël Le Graët.
Tout ce beau monde aura pour objectif de qualifier les Bleus pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. «J’ai une première mission et je ferai tout pour l’atteindre.» S’il y parvient, Deschamps verra son contrat de deux ans renouvelé automatiquement d’une durée identique. Dans le cas contraire, et même s’il a toujours eu cette envie d’être sélectionneur au plus profond de lui, «je partirai de moi-même», a-t-il indiqué. Les deux confrontations face à l’Espagne, présente dans le groupe de qualification de la France, risquent d’être cruciales pour son avenir sur le banc tricolore.
Aller plus loin
Les chantiers de Didier Deschamps