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Mario Balotelli est totalement ingérable

Mario Balotelli, l'enfant terrible du football italien, défraye la chronique en cumulant bêtises sur bêtises.[FABRICE COFFRINI / AFP]

Le dernier quart de finale de l'Euro 2012 opposera ce soir à 20 heures 45 l'Angleterre à l'Italie. Cette dernière compte dans ses rangs un spécimen qui est en passe de détrôner l'illustre Diego Maradona en matière de réputation sulfureuse. Il s'agit du fantasque Mario Balotelli, dont le talent n'a d'égal que les frasques.

Ingérable. C'est le terme qui revient le plus souvent dans la bouche de ceux qui ont cotoyé, de près ou de loin, Mario Balotelli. L'attaquant italien a accumulé tellement de casseroles depuis le début de sa carrière, qu’il a fini par devenir quasi indésirable en équipe nationale. L'équation est à la fois simplissime et insoluble pour Cesare Prandelli, le sélectionneur italien : Balotelli est indispensable à son équipe donc il ne peut pas se passer de lui, mais il est tellement intenable que sa présence dans les rangs de la Squadra Azzurra pose bien souvent des problèmes. Bref, si le jeune homme de 21 ans n’était pas aussi outrageusement talentueux, il aurait fait ses bagages depuis fort longtemps.

Balotelli, il faut le reconnaître, n'a pas eu des débuts faciles dans l'existence. Lorsqu'il voit le jour en août 1990 à Palerme, ses parents biologiques, deux immigrés d'origine ghanénne, décident tout simplement de l'abandonner. Il passe trois ans dans la maternité sicilienne avant que les services sociaux ne lui trouvent une famille adoptive. Il grandit à Lumezzane, en Lombardie, où ses parents adoptifs l'inscrivent dans le club de football local, pour tenter de calmer ses ardeurs. Son talent est tellement énorme que sa réputation va vite dépasser les frontières de la petite cité lombarde. Alors qu'il est âgé de seize ans, le FC Barcelone lui propose d'intégrer son centre de formation. L'adolescent lâche sa première bombe : il refuse de migrer en Espagne, considérant que le salaire qu'on lui propose n'est pas assez élevé ! Un an plus tard, l’Inter de Milan lui fait une proposition plus alléchante qu'il accepte finalement.

Ses débuts en Italie se passent très bien puisqu’il justifie son recrutement en marquant à de nombreuses reprises. Pourtant Balotelli dérape très vite. Mis à l’écart par l’entraîneur de l’époque, le Portugais José Mourinho, il finit par manquer volontairement des entraînements et menace son club de partir. Il se fait également remarquer en portant le maillot du Milan AC (équipe rivale de l’Inter) lors d’un show télévisé, s’attirant les foudres des supporters et des cadres de son club. Pour parachever son œuvre italienne, il est soupçonné de traiter avec la mafia napolitaine, ce qui lui vaut d’être entendu par la justice. En août 2010, il est recruté par le club anglais de Manchester City pour 28 millions d’euros. Malheureusement pour les Mancuniens, Balotelli devient vite de plus en plus incontrôlable.

Folies mancuniennes

Si Milan a eu du mal à gérer l'attaquant, Manchester City va vivre un vrai cauchemar, tant Balotelli commet bourdes sur bourdes. SIl se distingue par exemple en lançant des fléchettes sur les jeunes du centre de formation du club. Sa première saison à Manchester est également marquée par ses 11.000 euros d’amende dues aux 27 contraventions qu’il a reçues durant l’année. Mais son fait d'arme le plus retentissant brillant reste incontestatblement l’incendie de sa magnifique villa qu’il a provoqué en jouant avec des feux d’artifices.

Il se distingue également par son orgueil démesuré, dont il fait étalage devant les journalistes, auxquels il déclare sans sourciller : «Il n’y a qu’un joueur qui est plus fort que moi, c'est Messi. » Et parce que ça ne lui suffit pas, il en rajoute : "Oui, je pense être un génie. Le talent que Dieu m’a donné est beau, magnifique, mais il m’est difficile à porter.» Ce génie, après avoir passé les deu premiers matches de poule sur le banc, il en a fait preuve sur le terrain face à l'Irlande en inscrivant le but salvateur qui a propulsé son équipe en quart de finale. Un but qu'il a accompagné d'une insulte lancée vers les tribunes : un "figlio di putana" qui se passe de traduction et se lit clairement sur ses lèvres. Son coéquipier, Leonardo Bonucci, a bondi sur lui et lui a couvert la bouche pour couper l'intarissable robinet à insulte de Super Mario. Ce soir, face à l'Angletterre, il a juré qu'on aurait du mal à lui faire fermer son clapet : il compte bien définitivement faire taire ses coéquipiers de Manchester, Joleon Lescott et James Milner, qui ont dit de très vilaines choses sur lui dans la presse, en les renvoyant à la maison.

 

 

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