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Péchalat et Bourzat au-delà de la douleur

La fracture est toujours là et seul un discret pansement sur le nez cassé de Nathalie Péchalat rappelle le douloureux épisode mais la crainte de ne pas participer avec son partenaire Fabian Bourzat aux Championnats du monde de Nice de patinage artistique, est désormais envolée.[AFP/Archives]

La fracture est toujours là et seul un discret pansement sur le nez cassé de Nathalie Péchalat rappelle le douloureux épisode mais la crainte de ne pas participer avec son partenaire Fabian Bourzat aux Championnats du monde de Nice de patinage artistique, est désormais envolée.

"Lorsque l'accident est survenu, le 13 mars dernier, nous avons eu très peur. Mais nous n'avons jamais songé à abandonner. A Nice ou n'importe où dans le monde, nous y serions allés", clame la double championne d'Europe de danse, installée sur le toit-terrasse avec vue imprenable sur le palais des expositions de Nice transformé, comme il y a douze ans, en patinoire.

Par la faute d'une vilaine blessure survenue le 13 mars lors de leur préparation intensive à Detroit, où il s'entraînent depuis un an, la meilleure chance française de médailles de la semaine a bien cru devoir faire l'impasse sur "ses" mondiaux à domicile. Un cauchemar.

"Ce qui m'arrive est une catastrophe... Nous sommes vraiment en très grande forme et notre objectif est de devenir champions du monde à Nice, dans notre pays ! Le choc a été violent et douloureux. Cela saignait abondamment et j'ai eu très peur, pire encore quand les médecins ont parlé d'une mauvaise fracture", racontait alors la patineuse de 28 ans, au lendemain de l'accident.

Nantie du feu vert médical depuis dimanche et à l'abri "d'un nouveau tripatouillage chirurgical", la Rouennaise peut "oublier la douleur" et la gêne respiratoire engendrées par ce coup de coude à l'entraînement du programme libre.

Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat estiment à quatre ou cinq jours le retard pris dans la préparation à ce Mondial, le premier à domicile et le dernier de leur carrière mais aussi une "étape intermédiaire importante" avant les jeux Olympiques de Sotchi en 2014, dans cette Russie où ils se sont entraînés 3 ans avant l'exil à Detroit il y a un an.

"Nous avons commencé par étudier nos programmes pour les adapter. Nous avons ainsi modifié le libre pour éviter tout nouveau choc. Ensuite, nous avons travaillé au sol. Puis les séquences de pas, les transitions, les tours. Peu à peu, nous avons ajouté les pirouettes et enfin les portés", explique Péchalat, associée à Bourzat depuis 2000.

Ils évoluent sur le thème de la samba brésilienne pour leur programme court, mercredi et celui de l'Egypte ancienne pour le libre jeudi.

"Le coup de coude, cela arrive très, très rarement. Nous avons changé un petit passage pour être sûr de ne pas lui frotter le nez", ajoute Bourzat.

"Sa douleur est difficile à évaluer. Tant qu'elle est volontaire, je suis là", confie Bourzat, 31 ans, qui rêve lui aussi à sa première médaille mondiale.

Dans son costume de momie, Péchalat a le nez protégé par un petit bout de bandelette. "Nous voulons nous faire plaisir et terminer la saison sur une belle note: faire une médaille", précise-t-elle.

Le programme:

. Mercredi

13h00: programme court couples

18h40: programme court danse

. Jeudi

12h30: programme court dames

19h00: programme libre danse

. Vendredi

12h30: programme court messieurs

19h: programme libre couples

Samedi

12h55: programme libre messieurs

18h30: programme libre dames

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