La photo de Sarah Seawright, une criminelle de 24 ans aux allures de mannequin, fait battre le coeur des internautes.
La jeune femme a été arrêtée en avril dernier par les policiers du comté de Pulaski, dans l'Arkansas aux États-Unis. Les autorités lui reprochent de ne pas s'être présentée à une audience au tribunal, où elle devait comparaître pour conduite dangereuse en 2014. Comme le veut l'usage, Sarah Seawright a été conduite au commissariat pour prendre son mugshot, c'est-à-dire sa photo d'identité judiciaire. Et c'est ce cliché de son visage angélique qui a séduit les internautes.
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Ces derniers ont largement manifesté leur enthousiasme sur les réseaux sociaux. Ils louent sa beauté, et vont même pour certains jusqu'à lui faire des déclarations d'amour ou à la demander en mariage. Le web a aussi attribué à Sarah Seawright le surnom de #PrisonBae, ce qui signifie «la chérie en prison».
#PrisonBae kidnappe moi je t'aime sarah seawright
— Marié a L'OM❤#TeamOM (@XMXY_Mahrez) 28 mai 2016
#prisonbae tchiè!!
À cause de toi je vais devenir gardien de prison pour te surveiller— Sammihin ESSE ® (@sam___Phoenix) 28 mai 2016
#prisonbae je t'aime ❤️
— Burls9000 (@Burls2000) 28 mai 2016
Elle est grave belle... #PrisonBae
— Laura Kinney⚘ (@Louh__G) 27 mai 2016
Déjà interpellée en 2012 pour complicité dans un braquage
The Telegraph indique que Sarah Seawright s'est finalement acquittée de ses 365 dollars d'amendes impayées. Elle est désormais libre, et paraît se réjouir de sa nouvelle célébrité sur ce qui semble être son compte Facebook. Un compte Twitter qui lui appartiendrait relaye les articles la concernant et jubile également : «J'apprécie chaque bouchée de ce qui se passe».
I appreciate every bit of this
— Sarah Seawright (@therealsarahsss) 29 mai 2016
La jeune femme a néanmoins un casier chargé. En décembre 2012, elle avait déjà été interpellée et accusée de vol à main armée avec un homme dénommé LeDarius Laron Scales.
Elle avait été inculpée pour vol aggravé, agression au premier degré, enlèvement, entrave à la justice et falsification de preuves. Elle n'avait plaidé coupable que pour une moindre infraction. Après cette affaire, Sarah Seawright avait été condamnée en 2014 à cinq ans de probation.