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Ce 6 juillet, c’est la journée internationale du baiser

Des chercheurs néerlandais ont établi que si lors d’une «pelle» d’une dizaine de secondes, deux amants s’échangent quelques 80 millions de bactéries. [CC / lulacapriel / Pixabay]

Il y a des journées internationales pour à peu près tout. Ce 6 juillet, c’est la journée mondiale du baiser qui est célébrée.

La richesse de langue française lui a donné plusieurs synonymes, permettant de décrire la large palette des accolades possibles : bécot, câlin, palot, smack, galoche, pelle, ou encore bec et mimi.

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En tant que tel, le mot «baiser» vient du latin «basium», qui désignait un baiser chaste qu’échangeaient entre eux des membres d’une même famille. Contrairement à l’«osculum» amical, sur la bouche, qui marquait le respect entre les membres d’un même corps social, et le «suavium», attention réservée aux amants.

Popularisé par le cinéma

Le «basium» est resté dans les mœurs avec ses variantes régionales en France et à l’étranger, un bisou seul, une bise doublée… L’«osculum», lui, a perduré dans le monde orthodoxe. On se souvient des dirigeants de l’ex-URSS qui s’embrassaient sur la bouche.

Quand au «suavium», son efficacité sensuelle n’a jamais été démentie depuis les Romains et son usage s'est répandu dans la plupart des cultures. En effet, le «french kiss» qui fait l’orgueil de notre pays, a acquis une popularité mondiale au XXe siècle grâce au cinéma. Il signifie, sans heurter la pudeur, que deux acteurs sont déterminés à prolonger leurs échanges. Pratique.

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Enfin, le baiser est excellent pour la santé. Outre les hormones de bien-être qu'il stimule, il agit comme un vaccin pour ceux qui s'y adonnent. Des chercheurs néerlandais ont établi que si lors d’une «pelle» d’une dizaine de secondes, deux amants s’échangent quelques 80 millions de bactéries, ce transfert permettrait d’améliorer les défenses immunitaires. Par ailleurs, lors­qu’un couple échange plus de neuf «french kiss» par jour, la composition de leur salive devient presque identique.

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