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Le boom des cafés-vélos

A Lyon, on peut prendre un thé tout en faisant réparer sa monture à la Bicycletterie.[©La Bicyletterie]

New York, San Francisco, Montréal, Copenhague, Amsterdam… Les villes aux quartiers urbains les plus branchés, où l’on voit toujours zigzaguer sur leurs bécanes les habitants du quartier, les accueillent depuis quelques années. En France, c’est seulement en 2014 que le phénomène s’est fait une place, rencontrant un succès et s’offrant depuis lors une belle expansion.

C’est à Lyon, à deux pas de la place des Terreaux, que s’est ancrée en premier La Bicycletterie, un lieu hybride où on peut faire réparer, acheter ou louer un vélo (20 euros la journée ; 90 euros la semaine), trouver un casque, un gilet de sécurité ou un anti-vol, tout en profitant d’un espace salon de thé raffiné. On y propose des thés, des jus de fruits artisanaux, des jus de coco, de la Bionade ou des cafés frappés.

Le modèle a désormais des répliques un peu partout. A Nantes, on peut venir traîner et boire un verre à la Musette, pendant que son deux-roues est pris en charge pour crevaison (8 euros), nettoyage (19 euros), voire grand démontage et graissage (129 euros).

Véhicule de demain

Le Café-Vélo à Grenoble recourt au même principe, avec des formules pour déjeuner ou simplement déguster un morceau de fromage ; de même que Get Lost, installé non loin de la mairie de Lille. A Montpellier, c’est au W Ville & Vélo que l’on peut envisager un réglage des freins ou un remplacement de la chambre à air, tout en avalant un café ou un rafraîchissement.

A Paris, la Chouette (10e), ou Jour de Vélo (12e) ont ouvert récemment. La capitale devrait investir pas moins de 150 millions d’euros d’ici à 2020, doublant la longueur de ses pistes cyclables. Dans une époque où la prise de conscience écologique se fait peu à peu, le vélo s’impose comme le véhicule de demain. Accompagné d’un encas ou d’un verre, il n’en est que plus tentant.

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