C’est le lieu idyllique de plus en plus tendance pour siroter un cocktail en contemplant les nuances orangées d’un coucher de soleil.
A l’heure de l’apéritif, une vision de la ville à 360° s’offre aux hôtes des rooftops, toits-terrasses en français. Inventés à New York, ils ont rapidement séduit les habitants de Big Apple pour leurs panoramas de Manhattan.
Si la France accusait un léger retard vis-à-vis d’autres capitales européennes telles que Berlin, l’Hexagone a rattrapé la tendance. Les toits-terrasses ornent les villes françaises depuis le début des années 2010.
Preuve de ce phénomène, l’ouverture du Perchoir a fait bruisser le tout-Paris à la rentrée 2013 malgré un lancement incognito. L’établissement de Ménilmontant (11e) attire depuis les foules de curieux et de branchés, désireux de trinquer en altitude. Le bar restaurant connaît un tel succès que le rooftop de 400 m2 au septième étage affiche souvent complet. Niveau resto, il faut compter deux semaines avant d’obtenir une table.
Du club électro à l’hôtel huppé, tous les styles existent
Cossu, lounge ou électro, ces nouveaux rooftops se déclinent sous toutes les formes, et toutes les envies. Le Nüba (13e) pour sa part propose depuis 2012 des concerts et DJ set sur sa terrasse qui domine les docks de Seine.
Un cadre agréable et aquatique, semblable au Sucre, dont le rooftop surmonte la Saône, à Lyon. Ouvert par les fondateurs du festival musical des Nuits sonores, le club propose une programmation électronique pointue.
Ce club lyonnais, ainsi que Le Nid, perché à 144 mètres au sommet d’une tour nantaise, démontrent aussi que la capitale n’est pas la seule chanceuse à accueillir ces bistrots haut perchés. Les rootfops prennent leurs aises et fleurissent désormais dans toute la France.