Iraïs, ou Raïssa, est une jeune Egyptienne de famille chrétienne.
A 12 ans, elle descend jusqu’au Nil pour puiser de l’eau et laver le linge quand elle voit un bateau qui accoste, bondé de gens tous enchaînés.
Elle se renseigne et apprend que ce sont des chrétiens, majoritairement des diacres, des prêtres, des moines arrêtés et destinés au martyre. Elle s’élance et crie : «Moi aussi je suis chrétienne ! Je ne crois pas aux idoles !» On tente de la raisonner. «Tu ne sais pas ce que tu dis ! Tu ne sais pas ce qui t’attend si tu montes sur ce bateau !»
Rien n’y fait. Elle est conduite devant le préfet Lucianus qu’elle défie. Elle sera décapitée avec les autres prisonniers. Nous sommes en l’an 300.
Dans la région de Memphis, une basilique lui est dédiée. Une autre tradition indique que la sainte serait une des quatre filles de l’apôtre Philippe. Ses trois sœurs figurent au martyrologe du 4 septembre et la quatrième, Iraïs, au 5 septembre : indication probable qu’elle ne subit le martyre que le lendemain de celui de ses sœurs.
Pensée spirituelle de Raïssa Maritain :
«Rien de beau ne se fait en réalité sans l’amour.»
Courte prière de Raïssa Maritain :
«Mon Dieu, que mon cœur soit pur, que mon intention soit droite, que personne ne souffre par moi, que ta vérité m’illumine.»
Ephéméride du 5 septembre :
En 1316, couronnement de Jacques Duèze (1244-1334), évêque d’Avignon. Elu à l’âge de 72 ans à Lyon le 7 août, il avait pris le nom de Jean XXII et régnera dix-huit ans, lui qui est de constitution fragile et à la voix frêle.
Chacun est surpris par le nom qu’il choisit, car parmi les papes qui ont porté ce nom, deux sont morts en prison. Jean XXII lutte contre tous les excités spirituels, combat les erreurs dogmatiques, comme celles qui affirmaient que le Christ et les apôtres ne possédaient rien, ou que les curés l’étaient de droit divin. Il condamne le panthéisme de Maître Eckart et canonise Thomas d’Aquin.