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1er septembre : Saint Gilles

Un vitrail.[AFP]

A-t-il vécu au VIe, au VIIe ou au VIIIe siècle ? Nul ne le sait. Et pourtant, son histoire se confond avec des lieux précis et une renommée incroyable.

 

Une route de pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle et vers Rome porte son nom. Il faut dire que ce jeune Grec est accompagné de tant de miracles qu’il s’en effraie lui-même et qu’il fuit toujours plus loin la notoriété.

Mais rien n’y fait. Il meurt à Saint-Gilles-du-Gard. Il est représenté avec une biche à ses côtés, rappel d’une chasse organisée par le roi des Goths qui se termina par une flèche dans la cuisse. Gilles est découvert blessé, avec cette biche qui lèche tendrement sa plaie. L’ermite se nourrissait de son lait et il obtient qu’elle ait la vie sauve. Il est un des saints protecteurs les plus vénérés

On fait appel à lui pour la santé des animaux, la stérilité des couples, les jambes enflées, l’eczéma, dans les tempêtes et les frayeurs, quand on a peur du «qu’en-dira-t-on», pour soulager les entorses, guérir les ulcères et apaiser les douleurs du cancer, il est protecteur des gens de mer, des cultivateurs et des bergers.

 

Courte prière à saint Gilles :

«Apprends-nous à ne pas nous glorifier des dons que nous avons.»

 

Ephéméride du 1er septembre :

En 1900, à la fin des messes dominicales du grand-duché de Mecklembourg (Allemagne), la décision est prise de dire : «Mon Dieu, protège de ta main bienfaisante ceux de nos enfants qui sont partis au loin se battre…» (guerres coloniales en Afrique, révolte des Boxers en Chine). Cette protection était invoquée par toutes les nations. Ainsi, en France, depuis 1686, on chante «Domine, salvum fac regem» (Dieu, sauve le roi !) ; sous l’Empire, on chante «Domine salvum fac imperatorem», puis au temps de la République «Domine, salvam fac Rem Publicam» (Seigneur, sauve la République).

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