Les amoureux de la mer connaissent tous Saint-Gildas-de-Rhuys, l’île d’Houat et Belle-Île-en-Mer. Et les Bretons sont très fiers de celui qui donna tant de prestige à cette région.
Gildas, né au pays de Galles, passe sa vie entre son pays, l’Irlande, et la Bretagne, vivant comme un moine, voire un ermite dans sa grotte au bord du Blavet.
Ordonné prêtre à 30 ans, il se retire sur l’îlot d’Houat et catéchise quelques rares pêcheurs. Mais ceux-ci lui ramènent une telle foule d’auditeurs qu’il est obligé de s’installer sur la presqu’île de Rhuys.
Quand il peut s’échapper, c’est pour vivre en solitaire dans la prière et la pénitence ou pour courir en Irlande où le paganisme gagne du terrain.
Il écrit une histoire de la Grande-Bretagne, de l’invasion romaine à son époque. Cet ouvrage fait encore autorité aujourd’hui par la rigueur de son propos. Il fait de nombreux miracles.
Une tradition bretonne donne un autre Gildas qui vécut à la même époque et aurait eu vingt-trois frères, dont dix-sept furent évêques en Irlande. Il meurt en 570.
Au Xe siècle, par crainte des invasions, on transporte son corps près de Châteauroux. Il est le protecteur contre la rage, les maux de tête, de dents, pour guérir la folie.
Pensée spirituelle de saint Gildas :
«Si les serviteurs de Dieu devenaient riches, ils répandraient sur le peuple moins de grâces que de scandales.»
Courte prière à saint Gildas :
«Saint Gildas, tu es devenu au désert une fontaine vivifiante pour tes disciples innombrables, prie le Christ notre Dieu pour qu’il ait pitié de nous et sauve nos âmes.»
Ephéméride du 29 janvier :
En 1523, début de la réforme protestante à Zurich. Le curé de la cathédrale, Ulrich Zwingli, publie 67 thèses niant la tradition, refusant le culte marial et instaurant un nouveau culte simplifié. Poussant à la guerre contre les cantons catholiques, il meurt à la bataille de Kappel qu’il engage contre eux, le 11 octobre 1531.