Si l’on en croit ses biographes, Edouard fut un «roi médiocre, sans caractère, de taille moyenne, prestance royale, joues rebondies, affable et gracieux dans le privé, majestueux en public. D’une piété quasi monastique, observant à l’église un silence scrupuleux. Il savait se courroucer, mais n’allait jamais jusqu’aux “gros mots”. Il buvait et mangeait peu. Il n’était pas vaniteux. Devant les difficultés il recula, laissa faire».
Elevé en Normandie, il arrive en Angleterre à 25 ans pour en devenir le roi. Il ne s’occupa que du bonheur de ses sujets. Mais il se laisse manœuvrer par les puissants qui lui imposent horreurs et vices en cette période troublée du royaume. Il meurt en 1066, sans enfant, après avoir fait reconstruire l’abbaye de Westminster, dans laquelle il est enterré. Après sa mort, il devient un pacificateur, élément d’union nationale. On l’appelle Edouard le Confesseur, pour le distinguer de son oncle Edouard, martyr en 978.
Pensée spirituelle :
"Ainsi les plus généreux ont coutume d’être les plus humbles." (Descartes)
Courte prière :
"Mon Dieu, tu aimes la vérité au fond de l’être." (Psaume 50)
Ephéméride du 5 janvier :
En 1371, couronnement en Avignon de Pierre Roger de Beaufort (né en 1329 ou 1331, mort le 27 mars 1378), qui prend le nom de Grégoire XI. Il a 39 ans. Ce sera le dernier pape français et celui qui, sur l’injonction de Catherine de Sienne, quitte Avignon pour enfin regagner Rome. Son oncle, le pape Clément VI l’avait fait cardinal à 17 ans. Le 30 décembre, il est élu, le 4 janvier il est ordonné prêtre et, le 5, sacré évêque. Il se veut pacificateur des nations belliqueuses et doit résoudre les désordres et oppositions de Florence et de Rome. Il lutte contre toutes les erreurs doctrinales. Il ne règne que huit ans, «accablé de mélancolie, méprisé par les Romains et les Florentins».