Tous les enfants connaissent la chanson sur le bon roi Dagobert qui a mis sa culotte à l’envers et le bon saint Eloi qui le lui fait remarquer.
Cet orfèvre réalise pour le roi Clotaire II un trône serti d’or. Eloi lui donne un deuxième trône identique. Stupéfait, le roi lui demande quelle en est la raison. Eloi lui répond qu’avec ce qu’on lui a donné de métaux précieux et de joyaux, il a pu en fabriquer deux. Devant une telle honnêteté, le roi s’exclame : «J’aurai confiance en toi pour de plus grandes choses !» Eloi devient conseiller des rois mérovingiens, particulièrement du distrait Dagobert. Il milite pour la libération des esclaves, nourrit les pauvres, crée des abbayes et gère les affaires économiques du pays.
Il façonne des reliquaires et une grande croix d’or pour la basilique de saint Denis. Il meurt en 659. Il est le patron des orfèvres, des forgerons et des travailleurs de la métallurgie, des horlogers et de la ville de Limoges. Il est invoqué pour les problèmes rénaux et les fractures.
Pensée spirituelle de saint Eloi :
«Souvenez-vous, Seigneur, que ma vie n’est qu’un souffle de vent !»
Courte prière :
«Grand saint Eloi, si j’ai quelque talent, permets qu’il se développe et que je l’utilise au mieux.»
Ephéméride du 1er décembre :
En 1916, à Tamanrasset, assassinat du père Charles de Foucauld. Ce crime fut prémédité, prévu depuis des mois et le père de Foucauld en fut averti. Il fut tué non seulement en haine de la France mais également du Christ. Ses assassins lui demandèrent explicitement de renier la foi chrétienne et d’adhérer à l’islam. Il refusa et fut exécuté dans l’instant. Cela arriva le premier vendredi du mois consacré au Sacré-Cœur. Le capitaine de La Roche découvrit le chemin de croix et l’ostensoir de l’ermitage profanés dans le sable. Revêtu de gants blancs, il recueillit l’hostie consacrée qui fut consommée par un sous-officier, ancien séminariste.