Mathématicien, poète, musicologue et compositeur, tel est ce maître que l’on appelle «la merveille de son temps».
Pourtant, ce moine infirme est difforme et paralysé. A 7 ans, on le confie aux moines de l’abbaye bénédictine de Reichenau. Là, il s’instruit, entre dans la communauté et est ordonné prêtre.
Il construit des astrolabes, établit le calendrier des éclipses. C’est lui qui invente une notation musicale basée sur les lettres de l’alphabet et une machine à écrire.
Il s’adonne aux mathématiques et dialogue avec les Arabes, très érudits à l’époque en ce domaine. Il rédige une Chronique universelle qui s’étale du Ier au XIe siècle.
Son infirmité ne l’empêche pas de voyager. Partout on loue sa patience, sa puissance de travail et sa gentillesse. Il compose des hymnes liturgiques que l’on chante encore aujourd’hui, tels que le Salve Regina, l’Ave Maris Stella ou l’Alma Redemptoris. Hermann meurt à 41 ans, en 1054. Ses reliques sont vénérées à Zurich. C’est aussi la saint Firmin.
Pensée spirituelle inspirée par Hermann :
«La science, il faut l’utiliser comme une servante, et non plus l’adorer comme une déesse.» (Georges Duhamel)
Courte prière d’Hermann :
«Salut, sainte Mère de Dieu, donne la lumière aux aveugles, délivre-nous de tous les maux.»
Ephéméride du 25 septembre :
En 1392, s’éteint saint Serge de Radonège, protecteur de la Russie. Retiré à 24 ans avec ses frères dans un ermitage, il fonde avec eux le monastère de la Sainte-Trinité, dont le rayonnement sera immense, la création d’abbayes nombreuses. Il accompagne la vie monastique d’œuvres apostoliques : conseils aux puissants, inventions de techniques agricoles, enseignement du peuple.
Il sera canonisé en 1452. Depuis 1917, l’institut de théologie orthodoxe de Paris est placé sous le patronage de saint Serge, c’est le seul établissement universitaire du monde francophone offrant un enseignement complet de théologie orthodoxe.
Les Saints des jours précédents