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Jack l'éventreur enfin identifié ?

Jack l'éventreur serait un coiffeur de Whitechapel, Aaron Kosminski[Capture Youtube.]

Un Britannique affirme connaître l'identité de Jack l'éventreur, un des meurtriers les plus célèbres de l'Histoire. Il s'agirait selon lui, d'un coiffeur du quartier de Whitechapel, Aaron Kosminski. Pour étayer sa thèse, Russell Edwards se base sur des analyses ADN.

 

Jack l’éventreur. Ce surnom macabre a été donné à un meurtrier qui a sévi à Londres à l’automne 1888. Ce nom est resté dans l’Histoire pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’identité du tueur n’a jamais été découverte. Ensuite, l’horreur des crimes, la mise en scène macabre, frappent et interpellent.

A l’automne 1888, à Londres, dans le quartier populaire de Whitechapel, au moins cinq femmes, dont plusieurs prostituées, sont retrouvées sauvagement assassinées, souvent éviscérées. Selon le Daily Mail, qui se fonde sur les travaux d’un homme d’affaires, Russel Edwards. Jack l’éventreur serait un coiffeur du quartier de Whitechapel, un immigré polonais, Aaron Kosminski.

 

Un mystérieux châle taché de sang et de sperme

Pour arriver à cette conclusion, Russell Edwards a fait appel à la génétique et à un expert, Jari Louhelainen. Il faut remonter en 2007, lorsque M. Edwards fait l’acquisition dans une vente aux enchères d’un châle ayant appartenu à la quatrième victime du meurtrier, Catherine Eddowes. Sur le châle acheté par Russell Edwards, du sang et du sperme.

Passioné d’histoire, Russell Edwards se fait confirmer par le vendeur du châle qu’il s’agit bien de celui retrouvé sur la scène de crime. La vendeuse de la relique certifie l’authenticité de la pièce, étant elle-même une descendante d’un des enquêteurs ayant travaillé sur la traque de Jack l’éventreur.

Le doute plane néanmoins dans la communauté d'historiens qui s'intéresse à l'affaire. Russell fait alors appel à Jari Louhelainen, un expert en génétique. L’homme d’affaires contacte alors une descendante de la victime à qui il demande de prélever de l’ADN.

Par conviction, il demande également à un descendant d’Aaron Kosminski, un coiffeur du quartier de Whitechapel, dont le nom figurait parmi ceux des suspects en 1888, de se soumettre également à une analyse ADN.

 

Le sang de la victime, le sperme d'Aaron Kosminski

Les résultats des analyses sont sans équivoque. Le sang sur le châle correspond avec celui de Karen Miller, la descendante de Catherine Eddowes. Les traces de sperme ont pour leur part des correspondances avec une descendante de la sœur de Kosminski.

 

Kosminski, suspect ou coupable ?

Aaron Kosminski était l’un des suspects identifiés par Scotland Yard. Souffrant de schizophrénie, Kosminski est interné en 1891. Il serait décédé en 1919, mais la date de sa mort est incertaine.

Lors de l’enquête en 1888, Aaron Kosminski avait été suspecté par Scotland Yard avant d’être relâché faute de preuves. Confronté à un témoin, Kosminski aurait été formellement identifié mais le témoin s’est par la suite rétracté.

Si certains mettent en cause les analyses ADN réalisées, arguant par exemple que la liste des objets trouvées près du corps de la victime a été dressée par la police londonienne et qu’il n’y fait pas mention de châle, un des enquêteurs, Sir Robert Anderson évoquait en 1910 dans ses mémoires un tueur d’origine polonaise. Dans un exemplaire des mémoires d’Anderson, annoté par son ami et collègue Donald Swanson, on peut lire « Kosminski ».

 

 

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