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5 mars : Sainte Olive

Son corps est vénéré dans l’église de Sainte-Afra de Brescia, en Italie.[CC / RobyBS89]

Peu de filles se prénomment Olive. Mais si nous disons Olivia, plus de huit cents filles par an s’y reconnaissent. Elles ont une sainte patronne qui est une vierge martyre du II e siècle. On n’en sait pas beaucoup plus sur elle.

 

En 138, sous l’empereur Hadrien, elle est persécutée. Son corps est vénéré dans l’église de Sainte-Afra de Brescia, au nord de l’Italie. C’est la ville natale du pape Paul VI.

Une deuxième Olive (fêtée le 10 juin) est, elle, une petite chrétienne de Palerme au IX e siècle. A treize ans, elle est prise par des pirates et emmenée à Tunis. Tout alla "très bien" pour elle jusqu’au jour où on apprit qu’elle faisait des miracles et que les miraculés devenaient chrétiens.

Elle fut envoyée dans une forêt pour y être dévorée par les bêtes sauvages mais celles-ci la protégèrent. Ramenée dans sa prison, elle fut soumise à de dures tortures et finalement décapitée. Chose étonnante, la grande mosquée de Tunis s’appelle "Djamaa ez Zitouna", "mosquée d’Olive".

 

Pensée spirituelle :

"Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté." (Extrait du serment d’Hippocrate)

 

Courte prière juive :

"Je sais, ô mon Dieu, que l’effort que tu me demandes est difficile, mais qu’il ne dépasse pas mes forces."

 

Ephéméride du 5 mars :

En 1534, décès à l’âge de 45 ans d’Antonio Allegri da Correggio (1489-1534), dit "Il Correggio", en français Le Corrège. Ce peintre italien de la Renaissance au "tempérament inventif et sensuel" ne quittera jamais sa province natale. Il couvre de fresques les églises, couvents et cathédrale de Parme. On conserve de lui quarante-huit œuvres, dont trente-huit d’inspiration religieuse. Il utilise principalement le clair-obscur et il est considéré comme le précurseur du baroque. Il a eu pour élèves Antonio Bernieri et Francesco Mazzola, dit "le Parmesan".

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