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Valls se fait gifler par un passant

En visite à Lamballe (Côtes d'Armor), Manuel Valls a eu la mauvaise surprise mardi 17 janvier de se faire gifler par un passant alors qu'il saluait les personnes présentes à la sortie d'une visite à la mairie.

Comme le montrent les images diffusées par le Télégramme, l'homme, jeune, a été immédiatement plaqué au sol par le service de protection de l'ancien Premier ministre et neutralisé. Il a ensuite été interpellé par la gendarmerie. 

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Manuel Valls était accompagné du ministre de la Défense et président de la région Bretagne Jean-Yves Le Drian, avec qui il a rencontré des élus locaux.

«Je vais au contact des Français, je n'ai pas peur»

Le candidat a réagi dans la foulée, comme l'a rapporté Le Figaro : «Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui incarnent la démocratie, ce sont les responsables politiques. Si je suis engagé, c'est parce que je n'ai jamais eu peur du contact et du rapport avec mes compatriotes, quelle que soit leur opinion. Mais je sais que la démocratie, ça ne peut pas être la violence. Et un individu qui cherche à frapper, qui frappe un responsable politique, c'est évidemment toujours grave. Mais c'est pas ça qui m'intéresse. Moi ce que je veux, c'est convaincre les Français, c'est qu'ils viennent voter, qu'ils se saisissent de leur destin. Je veux incarner ce pays. C'est pas ma personne, là, qui est en cause. Donc je vais au contact des Français, je n'ai pas peur. Vous savez, moi je suis courageux. Je suis courageux, non pas physiquement parce que ce n'est pas le sujet ; je suis courageux parce que je dis la vérité et parce que je veux que la gauche continue d'incarner l'espoir, la lucidité, le fait d'incarner les responsabilités.»

Manuel Valls s'était rendu dans la matinée à Villeurbane (Rhône), au côté de la ministre de l'Education Najat Valaud-Belkacem. «Moi, je sens bien les choses et en même temps je suis très respectueux de la réflexion des Français. C'est un moment exceptionnel. Vous savez, la démocratie doit vivre et il y a un choix à faire», avait-il déclaré. En décembre, Manuel Valls, en déplacement à Strasbourg, avait déja été la cible d'un homme qui avait tenté de l'enfariner. 

 

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