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Geoffroy Didier : "Je suis candidat à la primaire de la droite"

L'avocat veut tout faire pour revenir aux sources de l'engagement politique. L'avocat veut tout faire pour revenir aux sources de l'engagement politique. [© Alain Guizard-News Pictures]

Le vice-président de la région Ile-de-France et cofondateur de La Droite forte fait part, en exclusivité dans «Direct Matin», de ses intentions pour la prochaine élection présidentielle. 

Huit mois pour convaincre. Avocat, Geoffroy Didier se lance dans la course à la primaire de la droite. A bientôt 40 ans, le cofondateur en 2012 du courant La Droite forte estime avoir sa carte à jouer dans une partie qui s’annonce très serrée d’ici au 20 novembre prochain, afin de faire bouger les lignes. 

Dix candidats sont déjà engagés dans la primaire à droite. Comment allez-vous vous distinguer ?

Tous les autres candidats ont un point commun : ils sont tous sortants. Ils ont tous déjà gouverné et la France ne va pas bien pour autant. Dans mes nombreux déplacements, j’ai vu que les Français ressentent l’urgence d’une relève. Je ne soumettrai pas un catalogue de promesses répétées mais jamais réalisées. Je suis candidat à la primaire de la droite pour proposer une manière neuve d’être et de faire, un retour aux sources de l’engagement par l’écoute, le respect, le mérite et le bon sens.

Quel électorat faut-il reconquérir en priorité ?

Je suis de droite, mais pas sectaire. Je soutiens les bonnes idées d’où qu’elles viennent. Je m’adresse à tous, qu’ils soient de droite ou de gauche, qui ne se retrouvent pas dans ce clivage, ou qu’ils soient tentés par l’aventure extrémiste. Nous pouvons réunir les Français autour de nouvelles méthodes et de valeurs partagées.

Sur quels thèmes allez-vous axer votre campagne ?

Pour transmettre au plus tôt les fondamentaux, dont la lecture, assurer l’égalité des chances, je rendrai obligatoire l’école maternelle dès 3 ans. Pour que le travail rapporte toujours plus que l’inactivité, l’ensemble des allocations ne devra jamais excéder 75 % du Smic. Parce que les menaces sont multiples, je veux renforcer l’armée, les moyens de la police, de la gendarmerie et de la justice. Rien ne sert de faire des lois si elles ne sont pas appliquées. Savoir revenir à l’essentiel, c’est aussi cela la relève.

Votre jeunesse est-elle un atout ?

Elle donne certes de l’énergie. Mais c’est surtout une nouvelle structure de pensée que je propose. Je veux mettre fin à l’entre-soi des professionnels de la politique. Issu de la société civile, j’ai un engagement public mais aussi un métier que j’exerce et qui me rend libre. La politique ne doit être ni une planque, ni une rente.

Le parrainage de vingt parlementaires vous sera nécessaire. Etes-vous confiant ? 

C’est le peuple qui élit les députés et pas les députés qui élisent le peuple. Les parlementaires sauront reconnaître ceux qui méritent d’être soutenus et ceux qui ne le méritent pas. Je ne vois pas comment ils pourraient s’opposer à un vaste mouvement d’opinion.

 

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