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Jean-François Copé candidat à la primaire de la droite et du centre

Jean-François Copé est le sixième candidat à se présenter. [LIONEL BONAVENTURE / AFP] Jean-François Copé est le sixième candidat à se présenter. [Capture d'écran France 2.]

Invité sur le plateau du journal télévisé de France 2, Jean-François Copé s'est officiellement déclaré candidat à la primaire de la droite et du centre.

"Je serai candidat à cette élection", a expliqué le député-maire de Meaux (Les Républicains) ce dimanche soir, s'estimant "prêt". "Jamais je n'aurais imaginé être candidat si j'étais mis en examen", en référence à l'affaire Bygmalion, dans laquelle il est témoin assisté, a affirmé Jean-François Copé.

Sorti d’un silence médiatique de plus d’un an et demi, avec la parution de son livre en janvier, le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) entend donc laisser derrière lui les scandales passés, afin d’apporter sa voix dans la lutte qui se prépare. Sans esprit de revanche, car «mes adversaires, ce sont le Parti socialiste et le Front National», a-t-il précisé. 

Concernant le timing de son annonce, l'ancien leader de la droite avait "imaginé dans un premier temps (se) donner quelques semaines de plus", mais trouvait  "très hypocrite de retarder inutilement". Il est le sixième candidat à se déclarer pour cette primaire, dont le scrutin est fixé aux 20 et 27 novembre prochain. Un vote qui désignera le candidat de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017.

A lire aussi : Jean-François Copé sort de son silence

Cette annonce est intervenue alors que le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, a présenté hier la ligne du parti en vue de 2017, lors d’un conseil national à Paris. L’ancien chef de l’Etat a insisté sur la stratégie économique à mener, proposant une baisse d’impôts de 25 milliards d’euros pour les particuliers et les entreprises, ainsi qu’une simplification du Code du travail.

Prônant l’identité nationale, Nicolas Sarkozy a aussi insisté sur l’autorité de l’Etat, en demandant «que la France contrôle […] les frontières» de la République. 

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