La politique de l'asile est mal "maîtrisée", estime la Cour des comptes dans un rapport publié mardi, qui juge "prioritaire" la réduction des délais pour remédier à une situation où la majorité des déboutés restent en France.
"In fine plus de 96% des personnes déboutées resteraient en France", affirme le document signé du premier président de la Cour, Didier Migaud - un chiffre calculé pour 2014, qui ne prend toutefois pas en compte les titres de séjour obtenus légalement pour un autre motif après le rejet de la demande d'asile.