Elle promet jusqu’à 400 millions d’euros d’économies par an. Un calcul détaillé de ce que pourrait récupérer l’Ile-de-France a été présenté mercredi par Valérie Pécresse, la candidate des Républicains pour les régionales, en décembre prochain.
Dans ce «plan anti-gaspillage et de meilleure gestion», la députée des Yvelines a proposé une batterie de mesures qui permettraient, selon elle, d’«ouvrir une nouvelle ère dans les finances régionales, où chaque euro du contribuable compte». Ce plan doit aussi donner de la crédibilité à son programme, qui serait ainsi financé sans hausse d’impôts.
L’une des propositions les plus emblématiques demeure la réduction du train de vie de la région, en déménageant le siège de Paris vers la banlieue, moins chère (27,5 millions d’euros par an) et en diminuant les frais de fonctionnement, comme le parc automobile et les réceptions (4 millions).
Des politiques régionales optimisées
La candidate Pécresse souhaite également restructurer certains organismes – en les regroupant en pôles –, rationaliser certains services des bâtiments de la région, des lycées et des cantines scolaires (entretien, nettoyage, maintenance) ou encore supprimer les subventions «ne servant pas l’intérêt des Franciliens». «Il faut en finir avec la suradministration et le gaspillage», souligne-t-elle.
Pour en finir avec le clientélisme en #IdF et davantage de transparence dans l'octroi des subventions pic.twitter.com/AH8Av4WsYq
— Valérie Pécresse (@vpecresse) October 14, 2015
Mais le plus gros des économies viendrait des politiques régionales elles-mêmes. L’élue avance ainsi que 100 millions d’euros pourraient être sauvés rien qu’en évaluant les mesures, en les finançant, sous condition de résultats par exemple.
Les transports promettraient, eux aussi, d’importantes économies, en instaurant une taxe de transit pour les poids lourds (100 millions), en investissant dans des trains neufs pour moins d’entretien (47 millions) ou encore en luttant plus fermement contre la fraude (11 millions).