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L'Assemblée et le Sénat rendent hommage à Pasqua

"Personne ne peut oublier qu'il fut gaulliste et l'un des plus jeunes résistants. Il faut honorer la mémoire de Charles Pasqua", a insisté le Premier ministre Manuel Valls.[MARTIN BUREAU / AFP]

La droite a rendu hommage à Charles Pasqua, mardi à l'Assemblée et au Sénat, lors de la séance des questions au gouvernement, suivie en cela par les ministres et une bonne partie de la gauche.

 

Au début de la séance, le président du groupe Les Républicains Christian Jacob a exprimé au nom de son groupe "une pensée émue pour celui qui fut un grand patriote et un grand serviteur de l'État". La droite s'est alors levée, suivie par une grande partie de la gauche et le gouvernement à l'invitation de Manuel Valls. "Debout, debout", ont crié certains députés de droite à l'adresse de députés de gauche restés assis.

"Personne ne peut oublier qu'il fut gaulliste et l'un des plus jeunes résistants. Il faut honorer la mémoire de Charles Pasqua", a ensuite enchaîné le Premier ministre. Des députés PS ont ensuite tweeté leur embarras, comme Yann Galut: "Malaise de nombreux députés socialistes et de gauche à l'idée d'honorer la mémoire de #Pasqua... on peut respecter sans en rajouter".

"L'hésitation de la gauche à se lever à l'évocation de Charles Pasqua montre qu'il reste un personnage controversé même après sa mort", a tweeté de son côté le PS Christophe Caresche.

 

Le Sénat aussi

Le Sénat a également rendu hommage à l'ancien parlementaire qui avait siégé au palais du Luxembourg de 1977 à 2011, avec des interruptions pour entrer au gouvernement ou au Parlement européen. "Nous avons perdu un collègue estimé, auquel nous étions tous attachés au-delà de nos appartenances politiques", a déclaré le président du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains), qu'écoutaient, debout, tous ses collègues.

 

"La République perd un de ses grands serviteurs", a souligné le sénateur des Yvelines, qui a rappelé que Charles Pasqua fut président du groupe Rassemblement pour la République (RPR) à la Haute Assemblée. "Certains d'entre nous ont encore en mémoire ses prises de parole dans cet hémicycle, toujours fortes, toujours passionnées, car inspirées par ses convictions, l'école libre, la liberté de la presse, le maintien du lien qui unit la Nouvelle-Calédonie à la France ou encore l'application des accords de Schengen, ou en 1992 sur le Traité de Maastricht", a-t-il souligné.

 

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