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Suspension de Jean-Marie Le Pen : guerre ouverte au FN

Marine Le Pen et son père Jean-Marie Le Pen, lors d'un meeting du FN, le 17 mars 2007 à la Trinité-Sur-Mer [Martin Bureau / AFP/Archives]

Suspendu lundi par le bureau exécutif du Front national, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN conteste sa sanction et enchaîne les attaques contre sa fille.

 

La sanction devait calmer le jeu. Elle semble avoir, au contraire, remis de l’huile sur le feu des querelles familiales du Front national. Après avoir été "suspendu" du parti lundi pour des propos polémiques, Jean-Marie Le Pen a enchaîné les propos fracassants, mardi, pour déclarer une guerre sans merci à sa fille, Marine Le Pen, à l’origine de cette sanction disciplinaire.

"Je ne reconnais pas de lien avec quelqu’un qui me trahit de manière aussi scandaleuse", a tonné celui qui est toujours, jusqu’à ce que les statuts de la formation soient révisés, le président d’honneur du FN. Dénonçant une "félonie", comparant son éviction avec "un peloton d’exécution", il s’est même dit opposé, "pour l’instant", à ce que Marine Le Pen remporte la présidentielle de 2017.

 

Des soutiens clairsemés

Dans sa contre-attaque, Jean-Marie Le Pen s’est trouvé quelques alliés, notamment l’eurodéputé Bruno Gollnisch. Mais de nombreux caciques du parti semblent s’être rangé au côté de sa fille, à l’instar de Florian Philippot. Le vice-président du FN s’est ainsi dit persuadé que les électeurs s’étaient "extrêmement lassés des provocations permanentes" du Menhir, notamment à propos de la Shoah et du maréchal Pétain.

De son côté, Marion Maréchal-Le Pen a indiqué lundi qu’elle s’accordait "un délai de réflexion" pour savoir si elle maintenait ou non sa candidature à la présidence de la région PACA. "Je ne souhaite pas être prise en otage par Jean-Marie Le Pen", a justifié celle qui avait été adoubée par son grand-père dans cette campagne électorale. 

 

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